750 grammes
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INGREDIENTS (20 à 50 tuiles en fonction de leur taille)

250 g de chocolat au choix (noir, lacté, blanc, aromatisé, coloré)

50 g de fruits secs torréfiés (amandes hachées, noisettes hachées, pistaches …)

50 g de fruits confits assortis (orange, citrons, angélique  etc …)

 

MISE EN OEUVRE

Recette issue de mon livre : "LES PETITS CHOCOLATS DE PAPY" (plus de 300 recettes)

 

LES TUILES AUX FRUITS SECS 

Mettre au point du chocolat de couverture  et y incorporer 20% de fruits secs torréfiés (amandes, noisettes, pistaches …) hachés

Pour la mise au point du chocolat : voir mon article

Dresser à la cuillère (la présence de fruits secs boucherait la poche), en disques de 4 cm de diamètre, sur une bande de papier cuisson ou une feuille de plastique (type feuille guitare) –

On peut s’aider d’un gabarit type cercle à entremet individuel, emporte-pièce ou d’un chablon  -

  • Tuiles plates :
    • Laisser cristalliser à plat (plaque à pâtisserie par exemple) et au frais avant de décoller les tuiles avec précaution –
  • Tuiles galbées :
    • Poser la bande de papier cuisson SUR un rouleau à pâtisserie, une bouteille et laisser cristalliser au frais puis décoller les tuiles et stocker à l’abri de la chaleur, de l’humidité et des odeurs -

LES TUILES AUX FRUITS CONFITS

Mettre au point du chocolat de couverture.  

Dresser à la cuillère en disques de 4 cm de diamètre, sur une bande de papier cuisson ou une feuille de plastique (type feuille guitare) –

On peut s’aider d’un gabarit type cercles à entremet individuel, emporte-pièce ou d’un chablon  -

Avant la cristallisation de la couverture (sinon ils ne colleraient pas), poser les fruits confits sur le chocolat

  • Tuiles plates :
    • Laisser cristalliser à plat (plaque à pâtisserie par exemple) avant de décoller les tuiles avec précaution –
  • Tuiles galbées :
    • Poser la bande de papier cuisson SUR un rouleau à pâtisserie, une bouteille et laisser cristalliser au frais puis décoller les tuiles et stocker à l’abri de la chaleur, de l’humidité et des odeurs -

 

TUILES FINES AU CHOCOLAT 

Mettre au point du chocolat de couverture (noir, blanc, lait, coloré, aromatisé ...) et dresser des pastilles à la poche sur une feuille de plastique alimentaire -

Poser une seconde feuille de plastique sur les pastilles et appuyer légèrement en effectuant une légère rotation avec une forme plate pour étaler le chocolat en un disque fin et régulier –

  • Tuiles plates :
    • Laisser cristalliser à plat (plaque à pâtisserie par exemple) avant de décoller les tuiles avec précaution –
  • Tuiles galbées :
    • Poser l’ensemble dans un moule galbé type moule à bûche et laisser cristalliser au frais avant de décoller les tuiles avec précaution -

TUILES DECOR (décoration des bûches, gâteaux, entremets ...) 

Mettre au point du chocolat de couverture (noir, blanc, lait, coloré, aromatisé ...) et dresser des pastilles à la poche sur une feuille de transfert décor à chocolat.

Poser une seconde feuille de plastique sur les pastilles et appuyer légèrement avec une forme plate pour étaler les tuiles en disque fin en effectuant une légère rotation pour affiner la tuile de façon régulière –

  • Tuile plates :
    • Laisser cristalliser à plat (plaque à pâtisserie par exemple) avant de décoller les tuiles avec précaution – 
  • Tuiles galbées :
    • Poser l’ensemble dans un moule galbé type moule à bûche, moule à baguettes,  et laisser cristalliser au frais avant de décoller les tuiles avec précaution -

Pour réaliser des tuiles de dimensions identiques, s’aider d’un gabarit type cercle à entremet (ici j'ai utilisé un cercle à tartelette de 10 cm de diamètre) et travailler à l'intérieur du cercle.

Attention, les tuiles sont fragiles ! 

 

 

 

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2 recettes de truffes au chocolat au lait !

La première, tirée de mon livre, : Les petits chocolats de Papy (page 25), utilise des boules creuses

La seconde recette que je vous donne, propose un dressage traditionnel, à la poche

INGREDIENTS DE LA RECETTE 1 :

Pour 150 pièces environ !

450 g de crème fraîche liquide entière (33 à 35% de MG)

75 g de sirop de glucose

25 g de sorbitol cristallisé (en poudre : pharmacies ou revendeurs de produits pâtissiers)

Je vous conseille vivement de comparer les prix du sorbitol et de l'acheter au kilo chez les revendeurs de produits pour pâtissiers : ce produit est vendu 6.62 euros les 100 g chez shop-pharmacie et 13.90 euros le kilo chez "cuisine addict" (presque 5 fois moins cher)

650 g de chocolat au lait (ici: Tanariva de Madagascar 33% de cacao - Valrhôna ) - Tous les chocolats au lait conviennent mais je vous conseille d'utiliser de très bons chocolats grands crus ou d'origines (Valrhôna, Barry, Cluzel, Bonnat, Weiss ...), vos truffes n'en seront que meilleures -

75 g de beurre pommade (ici j'ai opté pour 50 g de beurre doux et 25 g de beurre aux cristaux de sel, de Vendée)

1 gousse de Vanille (facultatif)

Coques (boules) en chocolat (maison ou du commerce)

Chocolat de couverture en quantité suffisante pour l'obturation des boules et le pré enrobage des truffes -

Cacao poudre en quantité suffisante (Plein arôme de Barry)

 

MISE EN OEUVRE

 

Dans une casserole, bouillir la crème fraîche, le sirop de glucose, le sorbitol et, facultativement,  la vanille -

 

 

 

 

 

A ébullition, retirer du feu, laisser tiédir légèrement (80/82°) et verser sur le chocolat au lait -

Laisser reposer quelques minutes puis lisser au fouet sans battre -

 

 

Obtenir un appareil homogène - Laisser tiédir -

A 35°, ajouter le beurre pommade et lisser à nouveau à la "Maryse", sans battre -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Laisser tiédir à 27/28° puis, à l'aide d'une poche, dresser dans les coques de chocolat -

Tapoter le moule contenant les coques, sur le plan de travail afin de les débuller - Compléter si nécessaire en rajoutant un peu de ganache -

Laisser cristalliser pendant 12 heures environ

 

 

 

 

 

 

 

Mettre au point du chocolat de couverture en quantité suffisante, obturer les boules à l'aide d'un peu de chocolat posé au cornet ou à la poche, enrober rapidement à la main puis rouler dans le cacao poudre -

 

 

 

 

 

 

Laisser cristalliser quelques minutes puis dépoudrer -

 

 

 

 

 

 

 

INGREDIENTS DE LA RECETTE 2 :

Pour 80 à 100 truffes, en fonction de leur grosseur !

200 g de crème fleurette entière

50 g de beurre de cacao "Mycryo"

500 g de couverture lactée (ici TANARIVA)

20 g de sirop de glucose

35 g de sorbitol en poudre

Chocolat de couverture au lait (ici TANARIVA) en quantité suffisante pour tremper les truffes

Cacao poudre sans sucre pour rouler les truffes, en quantité suffisante

 

MISE EN OEUVRE DE LA RECETTE 2 :

Bouillir ensemble la crème fraîche, le beurre de cacao, le sirop de glucose, le sorbitol -

 

Nb : le beurre "Mycryo", utilisé ici comme agent de texture, évitera un apport trop important de chocolat au lait. De fait, la recette sera beaucoup moins sucrée tout en gardant son bon goût de lait - Il apportera plus de fondant à la pâte à truffe et la rendra plus agréable à déguster –

Quand la préparation est à ébullition, retirer du feu et laisser légèrement refroidir -

Quand la préparation est à 82°, la verser en une fois sur le chocolat au lait – Attendre environ 2 minutes puis lisser la ganache, d’abord au fouet pendant quelques minutes puis terminer de lisser à la « Maryse », sans battre, afin d’éviter l’incorporation d’air qui nuirait à la conservation (L’air contient des bactéries qui seraient incorporées dans la ganache) -

Quand la ganache est homogène, la couvrir d’un film alimentaire et la laisser reprendre corps, pendant environ 2h30 heures, à température ambiante

NB : Un entreposage au frigo créerait, à la sortie, une condensation (présence d’eau en surface) qui, incorporée à la ganache, pourrait entrainer des fermentations relativement rapidement. Par ailleurs, un stockage dans un environnement trop frais risquerait d'engendrer un durcissement trop rapide et rendrait le dressage difficile –

Après environ 2h30 de repos la ganache reste légèrement souple), procéder au dressage des truffes à l’aide d’une poche (douille de 12 mm) et laisser reposer encore 1 heure à température ambiante –

 

 

 

 

 

 

 

Tremper les truffes (couche assez épaisse pour garantir une bonne conservation) dans de la couverture lactée préalablement mise au point puis rouler dans le cacao poudre

Laisser le chocolat cristalliser puis dépoudrer en roulant les truffes dans une passoire pour retirer l’excédent de cacao –

 

 

 

 

 

 

Conservation 4 semaines environ (si vous y arrivez ! ) -

 

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Les stands des magasins les présentent partout pour Noël !

Très tendance, ces "sucettes", d'un prix de revient bien inférieur à celles du commerce,  sont particulièrement faciles à réaliser. Tous les chocolats conviennent.

Elles se réalisent souvent avec des bâtonnets de bois, que je préfère personnellement remplacer par des cuillères à moka qui présentent l'avantage de pouvoir être réutilisées.

Quelques suggestions de réalisations  !

INGREDIENTS

Assortiment de chocolats (selon goût de chacun) - Compter 30 à 35 g de chocolat par "sucette", soit 3 sucettes par tablette de 100 g.

Epices pain d'épices, oranges confites, noisettes caramélisées, pralin, pistaches hachées, sucre gros grains, fudges caramel, caramels durs (werther's), poivre, pastilles menthe, ....

MISE EN OEUVRE

1) Préparer et lustrer autant de petits moules que nécessaire. J'ai utilisé des petits verres pour amuse-bouche mais on peut aussi utiliser des moules souples à petits cannelés par exemple.

Moules brillants = chocolat brillant, moules mats = chocolat mat.

2) Déposer le chocolat haché finement dans un saladier et le fondre à 50° pour le noir et à 45° pour le lacté et le blanc (le saladier ne doit pas toucher l'eau).

NB : Pour le lacté et le blanc, une astuce consiste à placer le saladier vide sur la casserole d'eau, faire bouillir l'eau et retirer le saladier -

Hors du feu, ajouter le chocolat et mélanger jusqu'à fonte complète. Cette façon de procéder évite de brûler les protéines du lait contenu dans ces 2 chocolats (qui les rend épais et impossibles à fondre) 

Pour les grandes quantités de chocolat, la meilleure façon de fondre est d'entreposer le chocolat dans un four préchauffé à la température souhaitée (50 ou 45°)

3) Quand tout le chocolat est correctement fondu, le mettre au point. Tremper le saladier dans un bac d'eau froide et mélanger le chocolat pour le faire redescendre à 27° pour le noir et 25° pour le lacté et le blanc.

Le réchauffer légèrement pour le monter à 31/32° pour le noir et 28/29° pour le blanc et le lacté.

Pour la mise au point, on peut aussi utiliser la méthode par ensemencement "Mycryo". Dans ce cas, laisser descendre le chocolat à 34° pour le noir et à 29° pour le lacté et le blanc et ajouter 1% de beurre de cacao Mycryo - Bien mélanger - Le chocolat peut être utilisé -

4) Verser le chocolat dans les moules choisis (30 à 35 g par moule) en utilisant soit une poche (sans douille) ou une bouteille/doseuse en plastique.

Tapoter les moules sur le plan de travail pour "débuller" le chocolat, ce qui évitera de présenter des trous au moment du démoulage.

Laisser légèrement se raffermir le chocolat et enfoncer la cuillère ou le bâtonnet selon l'option choisie. Mise trop tôt, la cuillère ne tiendra pas droite dans le chocolat.

 

Selon le chocolat choisi, ajouter le décor. Le décor doit être posé tant que le chocolat est encore mou, sinon il ne tiendrait pas.

Exemples :

Chacun pourra réaliser ces sucettes en fonction de son goût et/ou du chocolat à disposition.

On peut enrichir le chocolat d'ingrédients au choix (épices à pain d'épice, écorces hachées, fruits secs hachés ... ou l'aromatiser - exemples  : Noir /orange, Lacté/citron ...-

Attention : si vous utilisez un arome, TOUJOURS utiliser un arome à base d'huile (la plupart des aroes Vahiné du commerce).

Eviter l'utilisation de biscuits, cookies, feuilletés etc ... qui perdraient leur croustillant au contact du lait.

 

 

 

 

 

 

LES CUILLERES SUCETTES POUR CHOCOLAT CHAUDLES CUILLERES SUCETTES POUR CHOCOLAT CHAUD
LES CUILLERES SUCETTES POUR CHOCOLAT CHAUDLES CUILLERES SUCETTES POUR CHOCOLAT CHAUD
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LES CUILLERES SUCETTES POUR CHOCOLAT CHAUDLES CUILLERES SUCETTES POUR CHOCOLAT CHAUDLES CUILLERES SUCETTES POUR CHOCOLAT CHAUD

Entreposer les sucettes dans un endroit frais (ou au frigo), pendant environ 30 minutes puis démouler -

NB : L'utilisation de moules souples peut éviter la mise au point du chocolat mais la cristallisation sera plus longue et le chocolat blanchira rapidement dans le temps.

 

UTILISATION :

Bouillir 125 g de lait et 25 g de crème fraîche par personne (ou seulement 150 g de lait) - Mettre une "sucette" dans un mug, verser le mélange lait/crème, attendre 2 à 3 minutes pour que le chocolat fonde et mélanger jusqu'à fonte complète.

Selon goût, compléter éventuellement avec un peu de sucre !

RAPPEL :

Chocolat faible en cacao = chocolat fort en sucre et épais

Chocolat fort en matières sèches (cacao poudre) = chocolat plus fort, plus goûteux et plus épais qu'un chocolat fort en matières grasses. Entre 2 chocolats équivalents (75% de cacao par exemple) choisir celui qui est le plus riche en matières sèches.

 

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LES MARRONS CONFITS ET GLACES

 

Les premiers marrons arrivent sur les étals des marchés.

L'occasion, cette année encore, de préparer les marrons confits qui serviront toute l'année pour les desserts et les glaces.

Cette recette se réalise sur plusieurs jours.

Elle peut être également réalisée avec des fruits surgelés, cuits sous vide (en sachet ou en bocal), voire en conserve. Pour les fruits déjà cuits (bocal, sous vide ..) passer directement à la phase de confisage.

 

INGREDIENTS :

Pour 1000 g de marrons (épluchés)

2500 g de Sucre cristallisé

300 g de sirop de glucose

3 gousses de vanille grattées ou 1 bonne cuillère à soupe d'extrait de vanille liquide naturelle (ou 5 sachets de sucre vanillé)

50 g de rhum brun (ou whisky - facultatif mais recommandé pour rehausser le goût des fruits fades)

Sucre glace en quantité suffisante

25 g de Sorbitol poudre (en pharmacie - en boite de 50 g/10 sachets de 5 g -  ou chez les revendeurs de produits professionnels - au kilo -) -

NB : Le sorbitol, qui est utilisé comme rétenteur d'eau, conserve plus longtemps le moelleux des marrons. Son emploi est facultatif mais très souvent utilisé par les professionnels.

 

IMPORTANT : Marron ou châtaigne, dans les deux cas, il s’agit du fruit du châtaignier.

La seule différence réside dans l’enveloppe : si le fruit est cloisonné, c’est une châtaigne (souvent le fruit d'arbres sauvages), sinon c’est un marron (à ne pas confondre avec le marron d'inde, toxique), généralement issu d'arbres cultivés ou hybrides.

Chaque arbre peut porter, à la fois, des châtaignes et des marrons dans une proportion variable.

Dans le commerce, on donne l’appellation "marron" aux variétés dont la proportion moyenne de fruits cloisonnés ne dépasse pas 20 %. Aux autres, ont donne l’appellation de "châtaigne".

En cuisine, on réserve habituellement les marrons aux confiseries et autres mets fins, tandis que la châtaigne sert dans les plats de tous les jours.

Le poids des fruits varie de 5 à 30 g selon l'espèce.

Il existe plus de 100 variétés de châtaigniers en France, dont 65 cultivées en Ardèche.

Les variétés hybrides (créees par l'INRA ou les pépiniéristes), issues de croisements génétiques telles que Bouche de Bétizac, Marigoule (M15), donnent de gros et beaux fruits, fermes, mais assez peu goûteux.

Les variétés traditionnelles telles que Comballe, Bouche rouge (aussi appelée Marron de Lyon ou Marron de Vesseaux), sont, de loin, beaucoup plus savoureuses.

Parmi toutes ces variétés, 3 d'entre elles sont plus souvent utilisées :

* La Comballe (châtain roux aux traits noirs) , pour son gros calibre, son fort rendement et son goût sucré.

* La Bouche Rouge (rouge vif), la préférée des confiseurs pour sa bonne conservation, de très bonne qualité gustative et sa bonne transformation (en marron glacé notamment) grâce à son absence de cloison intérieure.

* La Pourette, pour sa très forte teneur en sucre, utilisée essentiellement en confiture.

Par expérience personnelle, les "Bouche Rouge" et les "Marigoule 15" sont mes préférés pour le confisage.

D'autres espèces sont intéressantes pour leurs qualités :

* Le marron d'Olargues (dit Marron de Saint-Vincent) rougeâtre aux stries noires, très sucré.

* La Rousse de Nay, acajou roux (ne se confit pas)

* Le marron "Montagne", acajou rouge, brillant

* La châtaigne "Languepie" acajou rouge clair (ne se confit pas)

* Le marron de Redon, acajou rouge strié, de bonne qualité gustative,

* Le Sardoune (dit aussi Sardonne), châtain rougeâtre,

* Le marron du Var, très gros, ressemblant au Sardoune, réputé pour son goût, de très bonne qualité gustative,

* Le marron "Dauphine", de très bonnes qualités gustatives, rougeâtre clair.

 

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ATTENTION : TOUTES LES ESPECES NE CONVIENNENT PAS AU CONFISAGE.

Certaines espèces se brisent facilement (de toute façon en cuisine ménagère on en casse toujours), d'autres durcissent très sensiblement au confisage et n'absorbent pas le sucre.

Quand on les achète en supermarché, il est souvent impossible de connaître l'espèce que l'on nous vend. Il arrive même souvent que plusieurs espèces de fruits soient mélangées sur les étals de vrac, et vendues ensemble. Dans ce cas, c'est très aléatoire quant à la réussite.

Quand c'est possible, le mieux est de s'adresser à son vendeur de fruits et légumes (sur le marché) pour connaître l'espèce vendue.

C'est la même chose avec les fruits surgelés. Les industriels travaillent avec de nombreux fournisseurs qui ne livrent pas tous la même espèce. On peut réussir parfaitement une recette un jour et la râter quelques semaines après, avec des fruits de la même marque.

Ce n'est pas parceque les fruits restent durs que la recette est ratée, mais simplement que l'espèce utilisée ne convenait pas au confisage.

Dans ce dernier cas, on peut mixer les fruits et réaliser une crème de marrons (confiture).

 

 

L'utilisation de fruits en conserve est possible mais ces fruits, très cuits, sont souvent en morceaux dans leur boite -

Leur confisage permettra d'obtenir des fruits moins présentables, mais cependant utilisables pour une insertion dans des glaces, pâtisseries diverses, crèmes etc ...

Après confisage, les fruits au sirop peuvent être conservés dans des pots de confiture (ce sont les marrons confits) ou glacés au sucre ou au chocolat (ce sont les marrons glacés).

 

-------->  Choisir de préférence des fruits de taille identique et d'une même espèce, ce qui facilitera l'homogénéité de la cuisson et du résultat final, mais on peut, bien entendu, confire plusieurs espèces différentes ensemble si elles se prêtent au confisage.(ici j'ai confit de grosses châtaignes et des marrons).

Les fruits doivent être brillants, charnus, lourds au toucher, exempts de trous de vers. Seule, la châtaigne de l'Ardèche est AOP, gage de fruits triés, au goût authentique.

Les fruits se conservent idéalement, 1 semaine environ, dans le bas du réfrigérateur, ils supportent frigo et congélation (comme on le voit dans le commerce) -

 

MISE EN OEUVRE

Le premier jour :

EPLUCHAGE :

 

Méthode 1 :

Plonger tous les marrons dans un récipient d'eau chaude et éliminer tous ceux qui surnagent (verreux) -

Retirer la première peau épaisse des marrons, à l'aide d'un petit couteau d'office ou un couteau "bec d'oiseau" -

Faire bouillir un peu d'eau dans une casserole, poser une passoire dessus, y placer quelques fruits et couvrir - Laisser environ 1 minute, "cuire" à la vapeur, puis retirer délicatement la seconde peau, détendue par la chaleur, à l'aide d'un petit couteau d'office.

Entreposer les marrons dans un petit panier (celui de l'autocuiseur par exemple) -

Renouveler l'opération jusqu'à épuisement des marrons -

 

Méthode 2 :
 Pré-cuisson au micro-onde

Après avoir éliminé les marrons verreux, les inciser à l'aide d'un petit couteau, les plonger, pour les hydrater, dans de l'eau froide pendant quelques instants.

Les mettre, 10 par 10, environ, dans un bol, les filmer avec un film alimentaire,  et les passer 1 minute environ au micro-onde. Retirer ensuite simultanément les 2 peaux -

Il est important de ne pas mettre trop de marrons dans le bol. Les marrons doivent être pelés assez vite (la vapeur décolle les deux peaux) et la seconde peau a tendance à se recoller au fruit si on attend trop avant de les peler.

Efficace et rapide, cette méthode présente cependant, à mes yeux, l'inconvénient de fragiliser les fruits - Je l'utilise plutôt pour peler les fruits destinés à la confection de plats salés -

NB : La durée de pré-cuisson (environ 1 minute) doit être adaptée à la grosseur des fruits et la puissance du micro-onde. Une pré-cuisson trop forte cuit les fruits qui se brisent ensuite à l'épluchage.

 

CUISSON :

Mettre le panier de marrons dans une casserole ou un faitout suffisamment grand, les couvrir d'eau et cuire les marrons (dans leur panier) à petits frémissements (sans jamais atteindre l'ébullition) jusqu'à ce qu'on puisse  facilement traverser les marrons avec un cure-dent ou un trombone. Cette phase de cuisson est déterminante pour la suite de la recette. Elle est plus ou moins longue en fonction des fruits,et peut durer près de 2 heures en fonction de la quantité travaillée.

Pour éviter l’ébullition, ajouter de temps en temps un peu d’eau froide dans la casserole pour abaisser la température de l’eau, en la conservant aux alentours de 95 degrés C.

NB : Il est possible d'ajouter 25 g de farine dans l'eau de cuisson - c'est cuire dans un "blanc" - pour éviter un noircissement des fruits, certaines espèces ayant plus tendance que d'autres à s'oxyder.

Retirer les marrons de la casserole (les laisser dans le panier tout le temps de l'opération de confisage ce qui réduira les risques de casse), les égoutter.

L’ébullition fragilise les fruits et les fait éclater. Il y aura forcément des fruits en morceaux, mais le fait de conserver les fruits dans le panier pendant la phase de confisage réduit très sérieusement le bris.

Pour réduire encore le risque de casse, on peut serrer les fruits , 2 par 2 ou 4 par 4 dans une gaze stérile (vendue en pharmacie) et les y conserver pendant toute la phase de confisage. Ce procédé donne de meilleurs résultats (limite l'absorption du sirop au juste nécessaire), mais est  plus longue à réaliser -

Cette méthode est intéressante pour réaliser de beaux fruits bien présentables- Elle est peu utilisée en confiserie ménagère - Je ne l'utilise pas pour confectionner des fruits qui seront ensuite essentiellement utilisés pour mes besoins personnels, pour la pâtisserie,  tout au long de l'année, et dont l'aspect final m'importe peu.

 

Vider le fond de cuisson -

CONFISAGE :

1) On peut utiliser la méthode générale utilisée pour les fruits confits et melons confits (lien vers la recette) ou la méthode qui suit.

Les 2 fonctionnent bien

2) Dans une grande casserole, verser 2 litres d'eau (quantité suffisante pour couvrir les marrons), y ajouter la vanille, le sirop de glucose, 25 g de rhum brun, le sorbitol (facultatif) et 1000 g de sucre. Pour des quantités plus importantes, faire une règle de 3. Porter à ébullition -

Au premier bouillon, arrêter la cuisson. Hors du feu, immerger délicatement les marrons quand le sirop est à 65/70° environ-

Poser une passoire (ou un papier) sur les fruits pour les recouvrir complètement de sirop.

Laisser reposer les marrons dans ce sirop pendant 24 heures.

Le lendemain :

Retirer le panier de marrons de la casserole et les réserver -

Récupérer tout le sirop restant et ajouter 175 g de sucre cristallisé -

Chauffer le sirop pour fondre le sucre -

Retirer la casserole du feu et y remettre les marrons quand le sirop a légèrement refroidi et laisser reposer à nouveau les marrons pour 24 h en remplaçant la passoire ou le papier -.

Le 3ème jour :

Retirer les marrons du sirop de confisage et les réserver -

Récupérer le sirop restant et ajouter 175 g de sucre - Chauffer le sirop pour fondre le sucre et remettre les marrons dans le sirop légèremenrt refroidi dans la casserole - Remettre la passoire ou le papier -

 

Laisser confire les marrons 24 heures -

 

Le 4ème jour : Identique à J3

Le 5 ème jour : Identique à J4

Le 6 ème jour :

Renouveler l'opération mais en ajoutant cette fois 800 g de sucre cristallisé et 25 g fr rhum brun.

Laisser reposer jusqu'au lendemain. A ce stade, les marrons ne remontent plus en surface, ce qui montre que le confisage est suffisant.

NB : Si les marrons sont enrobés d'une mousseline, ils sont moins fragiles. De fait, on peut chauffer le sirop sans retirer le panier de marrons de la casserole.

 

 

LES MARRONS CONFITS ET GLACESLES MARRONS CONFITS ET GLACES
LES MARRONS CONFITS ET GLACESLES MARRONS CONFITS ET GLACES
LES MARRONS CONFITS ET GLACESLES MARRONS CONFITS ET GLACES
LES MARRONS CONFITS ET GLACESLES MARRONS CONFITS ET GLACES

FINITIONS :

a) MARRONS CONFITS AU SIROP :

Mettre les marrons dans des pots à confiture -

Chauffer le sirop de confisage jusqu'à ébullition - Arrêter la cuisson au premier bouillon. Verser immédiatement le sirop sur les fruits jusqu'au bord du pot - Obturer les pots avec leur couvercle et les retourner comme pour les confitures -

Ces marrons seront utilisés,  pour la pâtisserie (gâteaux, mousses, entremets, bûche de Noël, glaces, nougats glacés, crèmes brûlées, chocolats de Noël ..etc ....) ou la confiserie pour réaliser des marrons glacés - Les pots seront ouverts, et les marrons utilsés, en fonction des besoins -

Vous trouverez de nombreuses recettes utilisant ces marrons confits au sirop, sur mon blog.

Je les utilise généralement dans les 12 mois de leur confectiion. Le sirop est à 65 brix, soit une concentration équivalente à celle d'une confiture.

b) MARRONS ENROBES AU CHOCOLAT

Poser les marrons sur une grille à pâtisserie et les laisser s'égoutter 2 heures environ (minimum). Les fruits doivent être secs -

Mettre du chocolat (blanc, lacté ou noir) de couverture "au point" (voir ma recette "mise au point de la couverture") et tremper les marrons à la fourchette à chocolat en les enrobant complètement. Eliminer l'excédent de chocolat -

Poser les marrons sur une feuille de papier sulfurisé et laisser cristalliser au frais -

Réserver à température ambiante jusqu'à dégustation

 

c) MARRONS GLACES

Poser les marrons sur une grille à pâtisserie et les laisser s'égoutter 2 heures environ. Les fruits doivent être secs - Préchauffer le four à 210°C (thermostat 7).

 

Prendre un peu de sirop de marrons, le tiédir et y dissoudre du sucre glace. Le rapport - Double du poids du sirop en sucre glace - donne un bon résultat (ex : 100 g de sucre glace mélangé à 50 g de sirop de cuisson)

L'appareil de glaçage doit être relativement épais mais fluide (comme des oeufs fouettés "au ruban") - Si nécessaire, ajouter un peu de sirop pour obtenir la bonne texture.

Enfourner les fruits pendant environ 1 minute pour les chauffer -

Tremper les marrons dans l'appareil de glaçage (ou les napper à l'aide du glaçage mis dans une poche à douille), les laisser s'égoutter puis les poser sur la grille à pâtisserie et les ré-enfourner quelques secondes (15 à 20 secondes environ) pour fixer la glace qui ne doit plus être collante.

Conserver à température ambiante - Les fruits peuvent être emballés afin de conserver leur moelleux -

 

SIROP DE CONFISAGE

Le sirop de confisage se conserve très longtemps (en bouteille dans le frigo, voire congelé) et peut être utilisé pour napper des glaces, des crèpes, puncher des biscuits, réaliser un glaçage etc, voire servir à une nouvelle opération de confisage en corrigeant la densité du sirop (mesurée au pèse sirop ou au réfractomètre).

Personnellement, je le conserve dans des pots de confiture après l'avoir porté à ébullition.

Quelques recettes avec des marrons :

Entremet poire/marron : lien vers la recette

Bûche Marron/Mandarine : lien vers la recette

Millefeuille au chocolat et aux marrons glacés : lien vers la recette

 

 

LES MARRONS CONFITS ET GLACESLES MARRONS CONFITS ET GLACES
LES MARRONS CONFITS ET GLACESLES MARRONS CONFITS ET GLACES
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Un plat de cuisine traditionnelle et conviviale comme j'aime en préparer et partager en famille en ce début d'automne ! La mise en oeuvre permet de réaliser des parts identiques et de pallier l'incontournable choix : l'aile, du blanc ou la cuisse ? - 

INGREDIENTS Pour 8 personnes :

  1 coq de 3,5 kg minimum (soit environ 2 kilos de chair)

  50 g de pulpe ou purée de cassis ou 4 cuillères à soupe de crème de cassis de Dijon

  2 oignons dont 1 piqué de 2 clous de girofle

  4 carottes

  2 navets

  1 blanc de poireau

  5 gousses d'ail

1.5 l de vin rouge corsé (de préférence bourgogne, soit 2 bouteilles)

  24 tranches de poitrine de porc (1/2 sel ou fumée)

10 g de cèpes secs

300 g de champignons de Paris

  150 g d'oignons blancs grelots

  50 g de marc de Bourgogne ou à défaut, de Cognac

  1 l de bouillon de volaille fait avec la carcasse du coq, 1 bouquet garni, 1 oignon, 1 poireau, 1 carotte, 1/2 branche de céleri, 1 cayeux d'ail écrasé -

  1 bouquet garni

  2 cuillères à soupe de farine

  250 g de beurre

  huile d'arachide

croûtons frits (tranches de pain de campagne découpées et poëlées dans le beurre avant d'être frotteés d'ail)

MISE EN OEUVRE

Préparer le coq :

Oter les pattes, la tête et le cou. Trancher les cuisses et les pilons. Lever les filets puis retirer la peau de la volaille et désosser complètement tous les morceaux avec un petit couteau tranchant. Trancher les ailes. Couper toutes les chairs en morceaux de 80 g environ (cela dépend de la grosseur de la volaille). 

     

   

 

 

 

 

Enrouler chaque morceau avec 1 tranche de poitrine et la tenir à l'aide d'une pique (ou de ficelle de cuisine)

Les mettre dans un grand récipient et les couvrir avec le vin.

Eplucher les carottes, le poireau, les navets, les oignons.

Laver soigneusement les légumes -

 

 

 

Couper les carottes en sifflet, les navets en morceaux, tronçonner le poireau. Ajouter un oignon tranché et un piqué de 2 clous de girofle. Mettre toute la garniture aromatique avec le vin, ajouter les cèpes secs et laisser mariner au frais pendant environ 12 heures.

 

 

 

 

 

 

 

Pendant que les chairs marinent, réaliser le fond de volaille : Mettre la carcasse et les os dans un plat à four et rôtir pendant 2 heures environ avant de mettre le tout dans un fait-tout, d'ajouter quelques légumes (oignon, carotte, poireau, bouquet garni) couvrir de 2 litres d'eau et réduire de moitié (2 heures de cuisson environ)

 

 

 

 

 

 

 

       

 

Dans une poêle, mettre environ 50 g de beurre à fondre avec 2 cuillères à soupe d'huile. Dorer (en plusieurs fois si nécessaire) les morceaux de volaille 4 minutes de chaque côté environ puis les transvaser dans une cocotte contenant environ 50 g de beurre préalablement chauffé.

 

 

 

 

 

 

Ajouter les légumes de la garniture aromatique, singer (ajouter la farine) et faire revenir environ 3 à 4 minutes. Verser le marc de bourgogne, donner un bouillon et flamber.

 

 

 

 

 

 

Lorsque l'alcool s'est éteint, ajouter la marinade, le bouillon de volaille, l'ail juste écrasé. Cuire à petit bouillonnement pendant 2 heures (ou plus selon l'âge de la volaille) en n'oubliant pas de remuer régulièrement afin que la farine n'attache pas au fond du fait-tout.

5     Pendant que la volaille cuit, nettoyer les champignons puis les faire revenir dans un peu de beurre et les réserver.

 

 

 

 

 

 

Eplucher les oignons grelots, les colorer à la poêle dans un peu de beurre et les réserver.

 

Trente minutes environ avant la fin prévue de la cuisson, ajouter champignons et oignons dans le fait-tout. 

 

 

 

Retirer la viande et la réserver au chaud (après avoir retiré les piques) entre 2 assiettes, dans un four préalablement chauffé à 180°C. Récupérer les légumes. Chinoiser la sauce.

En récupérer environ 75 cl, ajouter la purée de cassis (ou la crème de cassis), bouillir et réduire de moitié. Ajouter environ 150 g de beurre très froid coupé en morceaux et fouetter vivement sur le feu pour émulsionner la sauce. Rectifier l'assaisonnement.

Disposer les morceaux de viande sur des assiettes individuelles, napper de sauce, ajouter un peu de légumes et servir aussitôt.

Pour finir...Accompagner ce magnifique plat de croûtons de pain de mie frits et de pommes vapeur 

Servir idéalement avec le vin qui a été utilisé pour réaliser le plat

Ce plat se réchauffe très bien et peut, le cas échéant, être préparé la veille pour le lendemain

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Le blog de Bernard DAUPHIN

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"Le Blog d'un ex-professionnel (chocolatier confiseur et chef de cuisine) - Plus que des recettes, le partage et la transmission du savoir, du savoir-faire, de tours de main et d'astuces professionnels - "

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