Un dessert, très souvent servi lorsque j'étais en activité, qui se dresse parfaitement en bûche glacée - Avec de la meringue il fait un excellent vacherin de saison -
Pour 8 personnes :
125 g de miel de châtaigner
50 g de sucre cristal + 25 g (pour les blancs)
120 g de blancs d'oeufs (de 4 oeufs environ)
200 g de crème de marrons (ou de marrons confits mixés et chinoisés finement)
50 g de rhum brun (à défaut whisky)
200 g de marrons confits au sirop ou de marrons glacés
125 g de mélange amandes/noisettes hachées torréfiées
500 g de crème liquide entière (33% MG)
3 feuilles de gélatine
MISE EN OEUVRE
Mettre la crème fraiche dans un saladier et l'entreposer pendant 20 minutes au congélateur avec les fouets du batteur puis la foisonner(monter) "chantilly" et la réserver au réfrigérateur jusqu'à son utilisation. Il est important de conserver la crème "mousseuse" pour en faciliter l'incorporation ensuite -
L'utilisation de crème "spécial professionels" permet de monter la crème plus vite car elle est enrichie en épaississants et la vitesse à laquelle elle foisonne lui évite de chauffer, donc diminue les risques de tourner en beurre.
Hydrater la gélatine en l'entreposant dans un grand récipient d'eau froide pendant au moins 10 minutes -
Egoutter les marrons au sirop -
Mettre les amandes/noisettes grossièrement hachées au couteau dans un pour préchauffé à 200° pendant une dizaine de minutes pour les torréfier et développer leur parfum et les bondir en surveillant la coloration (les retourner plusieurs fois pendant le temps de torréfaction pour unifier la couleur)
Quand la gélatine est suffisamment hydratée, la tiédir avec la moitié de la crème de marrons et le rhum brun -
Hors du feu, ajouter le reste de crème, les marrons confits grossièrement hachés, les amandes refroidies.
Réserver.
Monterles blancs en neige ferme en incorporant 25 g de sucre à mi-parcours pour les "serrer". Laisser tourner le batteur (à vitesse moyenne) pendant la cuisson du sucre et du miel -
Cuire lemielet le sucre cristal à 121°C.
Les incorporer ensuite en filet aux blancs montés sans cesser debattre (verser le sirop entre les pales du fouet et les bords de la cuve du batteur) et ce, jusqu'à complet refroidissement de la masse (pendant 15 minutes environ). Attention aux projections de sucre cuit. Il est prudent de réduire la vitesse du robot lors de l'incorporation du sucre pour réduire les risques de projections. Remettre à pleine vitesse ensuite.
Quand les blancs sont bien foisonnés et refroidis, ajouter délicatement la préparation aux marrons aux blancs en neige, puis ajouter la crème fraîche montée à l'ensemble.
Dresser en cercles, en moule à bûche, en bac, en cercle à entremet ... puis congeler 24 heures minimum -
Servir avec une crème anglaise vanille, ou rhum, ou chocolat., ... selon goût -
Décor au choix
Pour finir... Si vous n'avez pas de thermomètre confiseur, un peu de miel cuit trempé dans un bol d'eau très froide permet de faire, à la main, une petite boule non collante (cuisson au "boulé").
Avec un peu d'habitude de la cuisson du sucre, à ce stade les bulles de surfaces deviennent rapidement plus petites, mais il faut un peu d'expérience.
Je me suis inspiré des lingots de foie gras vendus chez Thiriet pour réaliser cet amuse-bouche qui associe une génoise aux éclats de fèves de cacao poivrée, une compotée de figues et raisins croustillante aux éclats de noisettes et un bloc de foie de canard.
L'association des textures et saveurs est vraiment très intéressante, raffinée et gourmande et surtout la recette est d'un prix de revient très abordable, bien moins élevé que ceux du commerce ( vendus près de 10 euros les 6 mini-lingots, soit 80 euros le kilo environ)
Pour 15 lingots (fonction de la taille des moules)
1 bloc de foie gras de 200 gr
Pour le biscuit :
4 oeufs
30 + 20 gr de sucre
15 gr d'épices à pain d'épices
30 gr de cacao poudre
50 gr de farine
30 gr de grué de cacao (éclats de fèves)
3 pincées de mélange de poivres grossièrement écrasés
50 gr de figues molleuses (Prunille en supermarché)
30 gr de mélange de raisins moelleux (Prunille en supermarché)
50 gr de noisettes
1 bonne cuillère à soupe de confiture de figues (pour lier le mélange fruits/noisettes)
Colorant alimentaire or pour macarons (bombe ou poudre "Scrapcooking")
MISE EN OEUVRE
Au batteur, mixer le bloc de foie gras pour l'assouplir et remplir les alvéoles d'un moule à mini-financiers. Bien lisser avec une spatule -
Mettre le moule au congélateur pour faire durcir les lingots pendant environ 2 heures -
Clarifier les œufs (séparer les blancs des jaunes) -
Blanchir les jaunes avec 30 gr de sucre jusqu'au ruban - Ajouter le cacao poudre, les épices, les poivres, le grué de cacao et la farine - Bien mélanger sans battre -
Monter les blancs en neige en les soutenant à mi-parcours avec le sucre restant - Ne pas trop serrer les blancs - Ajouter une partie des blancs aux jaunes et bien remuer pour assouplir le mélange - Ajouter ensuite le reste des blancs -
Coucher le biscuit sur une plaque recouverte d'une feuille de papier cuisson sur une hauteur de 1 cm environ et cuire à 200 degrés pendant 12 minutes - Laisser refroidir après cuisson -
Dans un mixer, mixer grossièrement les noisettes prélablement torréfiées 10 minutes dans un four à 180 degrés -
Ajouter les figues, les raisins et la confiture de figues et mixer rapidement en conservant un mélange assez grossier pour avoir un appareil ayant un croustillant et un croquant qui trancheront, à la dégustation, avec le moelleux du foie et du biscuit -
Répartir le mélange de fruits sur la moitié du biscuit -
Plier le biscuit en deux afin d'avoir le mélange de fruits inséré entre les 2 couches de biscuit - Mettre ce biscuit entre deux feuilles de papier cuisson et, à l'aide d'un rouleau à pâtisserie, abaisser le biscuit à 1 cm d'épaisseur - Réserver --
Sortir les "lingots" de foie gras du congélateur - Les démouler et les poser sur une feuille de papier alimentaire - Les recouvrir immédiatement (tant qu'ils sont congelés, sinon, ensuite, ce sera impossible car le foie sera trop mou) de poudre d'or ou de "peinture alimentaire" or - Laisser sécher quelques minutes -
Couper des bandes de biscuit à la longueur des lingots et poser les lingots sur les bandes de biscuit (ne pas manipuler les lingots à la main mais utiliser une petite spatule par exemple) - Finir de détailler et couper les biscuits à la taille des lingots et réserver jusqu'à dégustation -
Dans une casserole, porter à ébullition 150 g d'eau avec 100 g de crème fraîche liquide avec 50 g de beurre en morceaux et le caïeu d'ail haché finement au presse-ail -
A ébullition, ajouter en 1 fois 200 g de farine et dessécher quelques instants sur le feu -
Filmer et laisser reposer hors du feu -
Couper le poisson en tranches et le mixer finement avec 100 g de beurre pommade -
Ajouter la panade et mixer à nouveau afin d'obtenir un appareil homogène -
Facultatif : Tamiser finement au travers d'un tamis à farine -
Mettre l'appareil dans la cuve du batteur et ajouter les œufs 1 par 1, en n'ajoutant un œuf que lorsque le précédent a été correctement incorporé à la pâte -
Entreposer l'appareil dans un saladier et laisser reposer 3 à 4 heures au frigo (minimum) -
NB : Cette phase de repos est indispensable pour permettre à l'amidon de la farine de se développer en absorbant les liquides et de donner ainsi des appareils plus onctueux -
Sauce :
Pendant que l'appareil repose, préparer la sauce -
Dans une casserole, faire revenir dans 25 g de beurre environ, 50 g d'oignons finement hachés, le gingembre, le curry et l'ail grossièrement coupé -
Ajouter la peau d'orange séchée et les tomates grossièrement coupées -
Les saupoudrer avec la farine et mélanger - Ajouter le fumet de poisson et cuire à frémissements environ 20 minutes -
Mixer et chinoiser finement puis ajouter le lait de coco - Réserver -
Préchauffer le four à 180° -
Bouillir une grande quantité d'eau avec 1 sachet de court-bouillon de poisson -
Quand l'eau bout, baisser le feu et déposer les quenelles réalisées avec 2 cuillères (cuillères à soupe pour des quenelles moyennes ou cuillères à sauce, un peu plus grosses pour des quenelles plus volumineuses)
Maintenir à frémissements et pocher les quenelles 20 minutes (10 minutes de chaque côté) -
Dresser les petites quenelles dans un plat à four, réchauffer la sauce et en napper les quenelles et les enfourner 20 minutes pour gratiner légèrement -
Les quenelles plus grosses sont généralement cuites individuellement dans le plat de service -
Servir sans attendre, les quenelles ayant tendance à retomber relativement rapidement -
Décor au choix, ici feuille de coriandre fraîche -
De toutes les primeurs noirmoutrines, la bonnotte (au goût prononcé de châtaigne fraîche) est devenue une référence culturelle en matière de gastronomie et l’image de la qualité et du grand savoir-faire, en primeurs, des artisans cultivateurs de l’île dont elle est l’ambassadrice universelle.
Son originalité en fait son prestige. Trop fragile, elle ne peut qu’être plantée et ramassée à la main, 90 jours après avoir été plantée.
En 1996, la "pépite d’or" fut déclarée la pomme de terre la plus chère du monde lors d’une vente aux enchères à Drouot (457 euros le kilo). Même si ses prix se sont normalisés, elle reste la pomme de terre la plus chère du marché (9.95 euros pour 1 kg cette semaine chez U)
De petit calibre, ronde, à chair ferme et tendre, ne se conservant que quelques jours, elle est cultivée dans une terre très sablonneuse, enrichie au goémon.
Elle se marie très bien avec des crustacés, du poisson ou avec une viande en croûte de sel.
Il existe de nombreuses recettes à base de bonnotte et/ou de primeurs noirmoutrines -
Celle que je vous présente est sublime avec du saumon grillé -
INGREDIENTS POUR 4 PERSONNES
1 kilo de pommes de terres primeur (ici Bonnotte de Noirmoutier)
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 citron jaune
20 à 25 feuilles de menthe fraîche
1 tête d'ail (10 à 15 cayeux en fonction de leur grosseur)
1/2 cuillère à café de piment d'Espelette
Gros sel de Noirmoutier
MISE EN OEUVRE
Sasser les pommes de terre (les mettre dans un torchon avec du gros sel puis secouer le torchon à l'horizontale) puis les laver rapidement.
Ne pas les éplucher
Couper les pommes de terre en morceaux -
Zester le citron et l'émincer - Presser le citron et réserver le jus et les zestes -
Défaire la tête d'ail et réserver les cayeux, en chemise -
Dans une cocotte, chauffer l'huile d'olive, ajouter les pommes de terre et les gousses d'ail et faire revenir quelques minutes à feu vif en les remuant afin de ne pas les laisser attacher -
Ajouter le jus de citron et les zestes, une cuillère à soupe environ de gros sel de Noirmoutier - Couvrir et laisser cuire à petit feu environ 15 minutes à 20 minutes en remuant de temps en temps jusqu'à ce que les pommes de terre soient dorées.
Les pommes de terre doivent être fondantes -
Au moment de servir, ajouter la menthe ciselée et le piment d'Espelette.
Un mariage étonnant de délicatesse et de raffinement, une entrée qui fait partie de mon répertoire culinaire depuis des années
Pour 4 personnes :
Pour la mousse d'asperges :
500 g d'asperges
3 oeufs entiers
150 g de crème fraîche
sel, poivre du moulin
Pour les moules :
2 cuillères à soupe de pistaches (non salées) hachées
20 g de beurre
Pour la sauce à la pistache :
1 cuillère à café de pâte de pistache (en vente sur le web)
2 jaunes d'oeufs
3 cuillères à soupe d'eau
250 g de beurre clarifié
1/2 jus de citron
sel, poivre du moulin
Peler et laver les asperges - Les cuire dans une grande quantité d'eau salée pendant 25 minutes environ, départ à froid - Arrêter la cuisson en les plongeant dans de l'eau très froide.
Les mixer puis les passer dans une passoire fine afin d'éliminer les éventuelles fibres - Les laisser complètement refroidir.
Beurrer grassement des ramequins (au doigt ou au pinceau) et les chemiser de pistaches concassées (ce détail apportera du croquant à la recette et tranchera avec le moelleux des mousselines).
Réserver au froid (pour éviter que le beurre s'incorpore à la préparation qui aurait alors plus de mal à se démouler).
Remettre les asperges dans le mixer, ajouter 3 oeufs entiers, la crème fraîche, sel et poivre - Mixer pour obtenir un appareil homogène (pas trop pour ne pas faire tourner la crème) - Verser dans les ramequins et cuire au four 25 à 30 minutes environ thermostat 8/9 au bain-marie (éventuellement couvrir d'un papier aluminium si la coloration est trop rapide).
Diluer la pâte de pistache avec l'eau en remuant bien (plus de morceaux), ajouter les jaunes d'oeufs, sel, poivre, et fouetter sur un bain-marie jusqu'à ce que la préparation épaississe et forme le ruban - Hors du feu, ajouter le beurre clarifié et l'incorporer petit à petit en tournant (hollandaise).
Démouler une mousse d'asperges à la pistache au centre d'une assiette, cordon de sauce à la pistache autour. Décor au choix.
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