750 grammes
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Articles avec #confiserie catégorie

 

Pour conserver à la rhubarbe son agréable couleur rose/vert, et aux 2 fruits leur texture (la rhubarbe, fragile, se délite facilement), les éléments de cette confiture se cuisent séparément.

 

INGREDIENTS (8 pots environ en fonction de leur taille)

1 kilo de tiges de rhubarbe (800 g nets environ)

1 kilo de fraises (900 g nets environ)

100 g de jus d'oranges pressées

50 g de jus de citron jaune

1700 g (environ) de sucre cristallisé

Rappel : Pour avoir droit à l'appellation "confiture", un produit doit avoir, légalement, un taux de matières sèches d'au moins 55%, sinon il s'agira d'une compote ou d'une "préparation aux fruits" à la durée de conservation plus limitée.

Voir mon article sur la réalisation des confitures maison.

L'ajout de pectine (Vitpris par exemple) est possible - Se conformer à la mise en œuvre du fabriquant -

MISE EN OEUVRE

Laver les fraises sans les faire tremper puis les équeuter (il en reste environ 900 g).

Couper les plu gros fruits en 2 -

Mettre les fruits dans un saladier, ajouter le jus d'orange et 900 g de sucre. Remuer délicatement les fruits -

Mettre le saladier dans un endroit frais, le couvrir d'un film alimentaire et réserver les fruits jusqu'au lendemain.

 

Laver les tiges de rhubarbe.

Enlever la base renflée puis casser les tiges pour entrainer le plus gros des fibres rouges. Couper les morceaux de 2 à 3 cm de long.

Mettre les tronçons dans un saladier (il en reste environ 800 g) avec le jus de citron et 800 g de sucre.

Mélanger - Couvrir d'un film alimentaire et réserver au frais jusqu'au lendemain.

 

Le lendemain :

Mettre les fraises dans la bassine à confiture et bouillir pendant environ 2 minutes -

Ecumer délicatement et remettre les fruits dans le saladier -

Couvrir à nouveau d'un film alimentaire et laisser reposer 6 heures.

Faire la même opération avec les tiges de rhubarbe.

CUISSON DEFINITIVE :

Au bout de 6 heures, procéder à la cuisson définitive des confitures.

Mettre les fraises dans la bassine à confiture, bouillir une minute puis enlever le fraises à l'aide d'une écumoire. Les réserver dans le saladier -

Concentrer le sirop (cuisson à la nappe ou 58 à 60° au réfractomètre.) - La cuisson ne nécessite que quelques minutes -

Verser le sirop sur les fraises et réserver -

Mettre la rhubarbe dans la bassine à confiture et renouveler l'opération comme pour les fraises (enlever les fruits et laisser le sirop se concentrer pendant 10 minutes environ -) - Cuisson à la nappe ou entre 58 et 60° au réfractomètre. -

Remettre tous les fruits (fraises et rhubarbe dans la bassine à confiture, remuer quelques secondes délicatement puis procéder à la mise en pots.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ces délicieuses confiseries turques sont réalisées à la fleur d'oranger, mais tous les aromes sont possibles : rose, violette, menthe, framboise ...

INGREDIENTS :

300 g de sucre semoule

75 g de sirop de glucose

600 g d'eau

25 g d'eau de fleur d'oranger (ou autre arome en quantité suffisante)

Colorant alimentaire (ici : colorant rose)

40 g de maïzéna

50 g de jus de citron

Mélange sucre glace/maïzéna en quantités suffisantes.

 

MISE EN OEUVRE

Dans un bol, mélanger la maïzéna avec 100 g d'eau - Réserver -

Dans un autre bol, diluer le colorant avec l'eau de fleur d'oranger - réserver -

Dans une casserole, porter à ébullition : 300 g de sucre, 500 g d'eau et 75 g de sirop de glucose.

A ébullition, verser un peu de sirop bouillant sur le mélange eau/maïzéna, bien remuer puis remettre le tout dans la casserole -

Poursuivre la cuisson, doucement, jusqu'à ce que l'appareil épaississe et qu'un peu de celui-ci, trempé dans de l'eau très froide avec une petite cuillère, ne colle plus aux doigts. Ne pas cesser de remuer - En fonction de la puissance du point de chauffe, la concentration peut durer plus d'une heure, voire 1h30..

La texture souhaitée atteinte, ajouter le colorant dilué avec l'eau de fleur d'oranger, et le jus de citron -

Reprendre la cuisson SANS CESSER DE REMUER, jusqu'à ce que l'appareil épaississe dans les mêmes conditions que ci-dessus.

(au réfractomètre : > 77% de Matières sèches)

Couler immédiatement dans un petit moule chemisé de film alimentaire sur une hauteur de 3 cm environ.

Saupoudrer le dessus avec un mélange en parts égales de sucre glace et de maïzéna.

Laisser reposer 72 heures à température ambiante puis découper en cubes à l'aide d'un couteau légèrement huilé.

Rouler les lokoums dans le mélange sucre glace/maïzéna, dépoudrer les loukoums en les mélangeant dans une passoire.

Stocker à température ambiante (environ 45 jours)

 

 

 

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C’est la pâte d’amande que vous trouvez dans le commerce –
J’ai simplement adapté ma recette d'ancien industriel à la confection ménagère pour tenir compte des matériels à notre disposition.
Cette pâte, très fine, se conserve plusieurs mois –
Il y a  de légères variantes sur les recettes "artisanales" mais la recette que je vous propose est conçue pour une conservation maximale.
 
Les différentes pâtes d'amandes vendues dans le commerce sont :
La pâte d'amande supérieure :  66 % d'amandes et 33% de sucres, dont la conservation est très limitée,
La pâte d'amande extra (dite aussi à tant pour tant) à 50% d'amandes et 50% de sucres, à la conservation limitée,
la pâte d'amande confiseur (dite aussi fondante) à 33% d'amandes et 66% de sucres, de bonne conservation, et la pâte d'amande commune (dite d'office) contenant 25% d'amandes et 75% de sucres , de très longue conservation
Le goût peut être  sensiblement différent en fonction des espèces d'amandes utilisées pour fabriquer la poudre d'amandes douces. L'amande amère, essentiellement produite par l'amandier sauvage, est toxique, voire mortelle si elle est consommée en grande quantité car elle contient de l'acide cyanidrique -
Les amandes françaises, de Provence, sont, de très loin, les meilleures. Introuvables dans le commerce non spécialisé, leur petite production est réservée aux calissonniers et aux nougatiers provençaux -
Viennent ensuite les amandes d'Espagne dont les qualités gustatives sont réelles - Elles ont, de loin, la préférence des confiseurs -
Les amandes de Californie (1er producteur mondial), ont un goût beaucoup moins prononcé - Moins chères, elles sont préférées, pour des questions de prix de revient, par les industriels - Souvent, les pâtes fabriquées à partir d'amandes de Californie, sont enrichies d'essence d'amande amère pour rehausser leur goût.
 
 
Pour 525 gr de pâte d’amandes environ
215 gr Amandes en poudre (après tamisage)
275 g de Sucre cristal
97 gr d’Eau (employer de préférence de l’eau très pure, en bouteille)
40 gr de Sirop de glucose (sur le web)
50 gr de Sucre inverti ( TRIMOLINE sur le web)
25 gr de Sorbitol cristallisé (en pharmacie)
Tous ces ingrédients sont indispensables pour la qualité de la texture et du moelleux, de la conservation (fermentation ou dessèchement) - Le sucre inverti peut, éventuellement, être remplacé par un apport complémentaire de sirop de glucose -   
Colorant alimentaire en poudre (facultatif) si on envisage une coloration dans la masse.   
 
Note succincte sur les composants de la recette :
 
Le sirop de glucose : Il retarde la dessication des produits et assure ainsi une plus longue conservation tout en permettant à ces derniers de conserver leur aspect souple et moelleux. Sa conservation est illimiée -
 
Le sucre inverti : Il a l'avantage de ne pas se dessécher - Il est incristallisable et de conservation illimitée - Il permet d'obtenir une bonne structure, donne du corps et améliore la texture des pâtes d'amandes, maintient la fraîcheur, renforce et conserve l'arome, évite le dessèchement en abaissant l'humidité relative d'équilibre.
Sirop de glucose et sucre inverti assurent la liaison des ingrédients de la pâte -
Le sorbitol (e420) joue un rôle très important : rétenteur d'eau, il donne du moelleux à la pâte et évite son dessèchement, agent anti-microbien il combat les éventuelles bactéries (evite la fermentation), agent anti-oxydant, il stabilise l'eau et la matière grasse des amandes et améliore ainsi la conservation (évite le rancissement de l'huile).
   
Préparer et peser tous les ingrédients –
 
Tamiser soigneusement la poudre d’amande – Dans l’industrie nous employons des broyeurs à rouleaux pour affiner la pâte après cuisson du sucre mais ces matériels ne sont pas disponibles en cuisine ménagère –
pate-d-amande-5.jpg
C’est la raison pour laquelle un tamisage préalable à la cuisson est indispensable pour obtenir une pâte très fine -
En moyenne, il y a environ 25 à 30 % de rebuts dans la poudre d’amande du commerce (présence de morceaux grossièrement mixés) – Les amandes rejetées seront conservées pour une utilisation ultérieure (gâteau, biscuit …).
pate-damande-4.jpg
Mettre les amandes tamisées dans la cuve du batteur (avec le crochet ou la feuille) -
 
Dans une casserole, mettre le sucre, le sorbitol, le colorant (si utilisation) –
Ajouter l'eau -
Porter doucement  à ébullition –
pate-d-amande-3.jpg
Quand le sucre arrive à ébullition, augmenter le feu et cuire rapidement à 118 degrés –
 
On peut cuire jusqu'à 123 degrés pour obtenir une pâte plus ferme -
 
pate-d-amande-2.jpg
Mélanger les amandes en vitesse 1 ou 2 et verser le sirop de sucre en filet –
Mélanger quelques minutes pour faire masser le sucre –
 
Quand le sucre a massé et que les amandes se sont transformées en une poudre assez grossière, arrêter le batteur –
Laisser refroidir à 20 degrés  (25 degrés maxi)–
 
pate-d-amande-1.jpg Pour accélérer le refroidissement, on peut verser la pâte sur le plan de travail ou le marbre - Veiller à sa rigoureuse propreté (nettoyage préalable à l'alcool de fruits par exemple) - Mains propres, port de gants si possible -   
 
Quand la masse a refroidi, remettre les amandes dans la cuve, ajouter le sirop de glucose et le sucre inverti dans la cuve et mélanger environ 2 minutes en vitesse 2 avec le batteur muni du crochet ou de la feuille -
 
Parfaire le mélange en mettant la pâte d’amande dans un robot cutter et faire tourner à pleine vitesse juste le temps nécessaire à l’obtention d’ un appareil parfaitement homogène –
Il est important de ne pas mixer la pâte trop chaude ni de la mixer trop longtemps car la pâte risque de laisser suinter l’huile d’amande.
 
La pâte se conserve parfaitement à température ambiante, soigneusement filmée – Perso, je préfère la conserver au réfrigérateur - Elle se conserve plusieurs mois -  Assouplir la pâte avant utilisation car l'entreposage au frigo la raffermit -   

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Confiserie star des fêtes foraines, ils sont faciles à réaliser, vous les conserverez environ 1 mois à l’abri de la chaleur et de l’humidité, ... si vous y arrivez !

 

 

INGREDIENTS

 

250 g nets de Cacahuètes retirées des coques (ici cacahuètes grillées Lidl)

250 g de sucre

75 g d'eau

25 g de beurre environ (facultatif)

 

 

MISE EN OEUVRE

 

Dans une casserole, cuire à 116° l'eau et le sucre.

 

Retirer du feu.

 

Mettre les cacahuètes dans la casserole de cuisson du sucre et les mélanger avec une cuillère en bois afin de bien les enrober de sucre

.

Le sucre va enrober les amandes et "masser" - Il va devenir blanc -

Remettre sur le feu et continuer de cuire doucement jusqu’à l’obtention d’un caramel blond tout en continuant de tourner les cacahuètes (pas trop fort pour ne pas faire tomber l’enrobage de sucre)

 

Ajouter le beurre et remuer pour bien détacher les cacahuètes.

 

Étendre les chouchous caramélisés sur un marbre huilé (ou une plaque de cuisson) et les laisser refroidir complètement..

NB : On peut aussi mettre les cacahuètes dans la casserole, en même temps que le sucre et cuire jusqu’au caramel avant de faire masser le sucre.

Dans ce cas, remettre quelques instants sur le feu jusqu’à l’obtention de la couleur souhaitée, ajouter le beurre et couler sur le marbre les chouchous caramélisés


NB : Le beurre n'est pas absolument indispensable mais il facilite beaucoup la séparation des chouchous entre eux et apporte une petite saveur supplémentaire.


Ces confiseries peuvent éventuellement être vernies (voir recette dans ma recette de pralines roses).

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Rapides à réaliser, à la portée de tous. Elles accompagnent desserts frais ou glacés.

Cette meringue (appelée "meringue suisse" ou "meringue sur le feu") est peu sensible à l'hygrométrie et plus résistante que la meringue française.

C'est la base beaucoup de pâtisseries où elle est associée à une crème, une mousse ou une glace (feuille d'automne, vacherin, merveilleux, mystère glacé ... par exemple). Elles entre dans la composition des plateaux de mignardises ou de biscuits secs du commerce.

 

Pour 6 personnes (50 pièces environ en fonction de leur taille) :

  •   100 g de blancs d'œufs à température ambiante (trop froids ils montent mal)
  •   200 g de sucre cristallisé
  •   1 sachet de sucre vanillé
  •   1 pincée de sel (exhausteur de goût)
  •   1/2 jus de citron (il casse le goût trop sucré et aide les blancs à monter, en leur apportant de l'eau)
  • 1 sachet de praliné grains (supermarché) si vous ne le faîtes pas vous-même

 

  • Pour la fabrication des meringues, on utilise toujours 2 fois le poids des blancs en sucre. S'il n'y a pas assez de sucre, les meringues ne tiennent pas car on fabrique un soufflé !. 
Préparation : 15 mn
Cuisson : 2h 30 à 3 heures

 

  • MISE EN OEUVRE 
 


Mettre une casserole d'eau à bouillir.

Dans un cul de
poule, mettre les blancs d'oeufs, le jus de citron, la pincée de sel et tous les sucres.

 

 

  • Quand l'eau bout, poser le cul de poule sur la casserole et monter au fouet électrique.

    Continuer de monter les blancs tant que la chaleur au doigt est supportable -

     
  • Quand la chaleur de l'appareil n'est plus supportable au doigt (50-55° ),
    retirer du feu et, hors du feu, continuer à
    battre jusqu'à complet refroidissement -
    le fouet doit marquer nettement l'
    appareil et celui-ci se raffermit sensiblement.

    A ce moment là, la meringue est très ferme, le mélange est ferme et brillant, et tient bien entre les branches du fouet.
 
  • 3     Incorporer les fruits secs aux blancs et mélanger délicatement en soulevant la masse - Former des petits tas ou des quenelles à l'aide d'une ou deux cuillères à soupe pour de grosses pièces, ou de 2 cuillères à café pour des mignardises.

 

  • Les déposer sur la plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.

    Enrichie en fruits secs, cette meringue ne se dresse pas à la poche parce que les fruits secs vont s'agglutiner dans l'embout et le boucher.!
  • Si vous n'avez pas mis de fruits secs, cette meringue peut se dresser à la poche, voire se mouler.
 
  • 4     Enfourner à mi-hauteur et cuire 2 h 30 environ th 1 (95 ° C maximum) - Laisser refroidir sur la plaque
    Une meringue se dessèche plus qu'elle ne se cuit -
    L'intérieur doit être cuit et léger, l'extérieur craquant et ferme. La meringue doit rester blanche.*

Stocker au sec.

 

LES DEFAUTS DE LA MERINGUE  :

Manque de volume : blancs trop froids, blancs montés trop lentement, présence d'eau ou de jaune d'
oeuf.

Meringues qui suintent : Blancs insuffisamment montés, cuisson insuffisante, cuisson trop rapide.

Meringues trop blondes : température trop forte, temps de cuisson trop long.

Meringues ternes : manque d'acide (citron ou à défaut vinaigre blanc)

Intérieur collant : Cuisson insuffisante ou trop rapide.

 

 

 

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