La finition "muscadine" est une variante de la finition "truffe". Les chocolats sont roulés dans le sucre glace au lieu d'être roulés dans le cacao poudre.
Elle peut être utilisée en finition de toutes les ganaches fermes à enrober.
INGREDIENTS POUR 200 PIECES ENVIRON
400 gr de pâte de marrons confits (Faugier sur le web)
250 gr de crème de marrons
150 gr de crème liquide entière
25 gr de sirop de glucose
300 gr de chocolat au lait
100 gr de beurre de cacao (Mycryo de Cacao Barry)
50 gr de Sorbitol poudre (en pharmacie)
60 gr de Cognac (peut être remplacé par du rhum brun ou du whisky selon goût)
Chocolat de couverture (noire ou lactée au choix) et sucre glace tamisé en quantités suffisantes
MISE EN OEUVRE
Mélanger la pâte de marrons, la crème de marrons.
Bouillir la crème fraîche avec le sorbiton et le sirop de glucose -
Verser la crème bouillante sur le chocolat haché finement - Attendre 1 minute environ puis lisser l'appareil au fouet, sans battre -
Ajouter l'appareil marrons - Bien mélanger -
Laisser tièdir jusqu'à 35 degrés environ puis ajouter le beurre de cacao fondu, tiède et le Cognac -
Bien mélanger et entreposer au frais pendant 2 heures environ -
Quand la ganache est suffisamment ferme pour être dressée, réaliser des boudins de ganache à la poche à douille, douille de 10 à 12 mm.
Laisser durcir jusqu'au lendemain, à 17/18 degrés environ -
Le lendemain, couper la ganache en petits tronçons d'environ 4 cm -
Tremper les boudins dans la couverture au point puis les déposer sur un lit de sucre glace déposé sur un plat.
Rouler les boudins dans le sucre glace à l'aide d'une fourchette, puis laisser cristalliser complètement avant de retirer les boudins et de les "dépoudrer" -
Pour 100 à 120 pièces environ, en fonction de la grosseur des marrons :
INGREDIENTS
1 kilo de pâte de marrons confits (Clément Faugier : sur le web)
(on peut remplacer la pâte de marron par le même poids de marrons glacés écrasés au moulin à légumes mais le coût en est plus élevé) voire de la farine de châtaigne cuite avec son poids en eau (environ) jusqu'à consistance souhaitée (500 g de farine de châtaigne + 500 g d'eau) -
80 gr de rhum brun
2 gousses de vanile
120 gr de sirop de glucose
200 gr de beurre de cacao
Enrobage :
Chocolat de couverture noire et couverture lactée en quantité suffisante
MISE EN OEUVRE RECETTE :
Gratter les gousses de vanille et les faire macérer dans le rhum pendant environ 30 minutes -
Mélanger progressivement au batteur (vitesse 1), la pâte de marron avec le rhum vanillé, le beurre de cacao fondu et tiède et le sirop de glucose.
Obtenir une pâte homogène.
Abaisser la pâte à 1 cm entre 2 règles sur une hauteur de 1 cm environ et détailler à l'emporte pièce rond de la taille souhaitée ou réaliser des petites boules de 3 cm de diamètre environ.
Pincer les boules ou les disques à une extrémité et laisser croûter jusqu'au lendemain.
ENROBAGE
On peut tremper les intérieurs dans de la couverture au point à l'aide d'une fourchette ou d'une bague à tremper mais pour obtenir cet aspect particulier du marron, il est nécessaire de tremper en utilisant des petites broches réalisées avec du fil de fer tordu aux 2 extrémités :
Quand l'appareil a correctement durci et qu'il est suffisamment ferme, procéder à l'enrobage en trempant les marrons dans la couverture noire à l'aide des petites broches (bien vérifier la bonne tenue de l'intérieur sur la broche, sinon laisser durcir un peu plus longtemps) -
Les intérieurs sont trempés aux 4/5 èmes et la broche est suspendue sur un petit support afin que le chocolat coule en formant la pointe du marron -
Quand la couverture a cristallisé, retirer les broches et tremper le fond des marrons (côté rond) dans de la couverture lactée préalablement mise au point.
Entreposer à température ambiante (18 degrés environ) jusqu'à dégustation
La mise au point du chocolat fait partie des questions récurrentes que l'on me pose -
Une bonne raison, à l'occasion de l'approche de Noël, de rappeler les différentes techniques à notre disposition pour travailler correctement cette fabuleuse matière.
Chauffé et fondu à 50 degrés, le chocolat est complètement déstructuré, comme le serait une mayonnaise qui aurait tourné.
Si on le refroidit sans prendre la précaution préalable de le « mettre au point », il sera terreux, friable, terne.
Utilisé ainsi, il collera au moule. Pour le démouler, vous casserez le moule mais vous ne décollerez pas le chocolat.
Pourquoi et comment obtenir un chocolat parfaitement mis au point ?
Quelques mots de technologie !
Le principe de la mise au point est lié à la structure moléculaire du beurre de cacao.
Le beurre de cacao est un ensemble de 6 huiles dont chacune est constituée d'un cristal de nature différente –
Chaque type de cristal a ses caractéristiques physiques propres, mais, de tous les cristaux, un seul type possède la faculté de se rétracter en refroidissant : c'est le cristal codifié "béta prime". Il s'avère également que, seul, ce cristal a un point de cristallisation à 27 degrés (il durcit à cette température) alors que les autres ont un point de cristallisation inférieur, à 25 degrés -
La technique de la mise au point (ou précristallisation) va donc consister à monter en température et chauffer suffisamment le chocolat pour être sûr de fondre tous les cristaux de toutes natures ( en chauffant la masse de chocolat à 50 degrés environ), puis la redescendre rapidement à 27 degrés (mais surtout pas en dessous) pour ne l’ensemencer uniquement qu’en "bons cristaux" en cristaux béta prime, et pas à une température inférieure pour ne pas créer de cristaux autres, qui ne se rétracteraient pas.
On remonte ensuite légèrement le chocolat pour le fluidifier, sans le déstructurer, en le réchauffant à 31/32 degrés maxi.
Réalisée dans ces conditions, la mise au point de la couverture permettra d'obtenir un chocolat parfaitement brillant et cassant, se décollant facilement du moule
Les chocolatiers professionnels utilisent des "tempéreuses" qui réalisent, seules, en automatique, les opérations qui suivent !
LA FONTE : La fonte se fait au bain-marie, directement sur le feu et peut se faire au micro-onde ou dans un four traditionnel.
La fonte au four traditionnel :
- C'est la façon la plus simple, mais la plus longue, pour fondre le chocolat - Celui-ci est versé dans un saladier
placé dans un four préchauffé à la température souhaitée (50 ou 45°) le temps nécessaire à sa fonte totale (1 heure environ) - Quand on disose d'un peu de temps, cette méthode permet de faire d'autres activités (comme de préparer plan de travail et intérieurs à tremper) en attendant la fonte totale -
La fonte au bain-marie :
-Le récipient contenant le chocolat haché est posé sur une casserole d’eau frémissante (pas bouillante) – En aucun cas le récipient doit être en contact avec l’eau.
-Le chocolat est fondu à 50/55 degrés pour le chocolat noir, 45/50 degrés pour le chocolat au lait, le blanc ou le chocolat coloré.
-Une fonte à une température plus élevée pourrait entrainer le sablage du chocolat et son épaississement.
NB : Chauffé à une température trop élevée, le lait en poudre contenu dans le chocolat blanc et le chocolat au lait "brûle" ce qui rend le chocolat pâteux, voire granuleux, et impossible à fondre correctement - Pour des petites quantités de chocolat blanc et le chocolat au lait, j'ai l'habitude de chauffer mon récipient au bain-marie, et, hors du feu, de verser le chocolat haché finement et de le fondre doucement en le remuant, ce qui donne d'exellents résultats -
Pour des quantités plus importantes, je chauffe mon récipient en le posant sur une casserole d'eau que je porte à ébullition, j'éteins le feu puis, récipient toujours sur la casserole, verse le chocolat dans le récipient, en remuant constamment jusqu'à fonte totale.
La fonte directe :
Très peu utilisée, elle consiste à verser le chocolat haché dans une casserole puis à fondre le chocolat sur feu très doux jusqu'à la température d'utilisation - Cette pratique demande une grande expérience et une attention constante avec un grand risque de brûler le chocolat - Certains chocolatiers laissent leur chocolat à fondre en étuve réglée à 34/35° toute une nuit avant de l'utiliser -
La fonte au micro-onde :
-Le chocolat haché est mis dans un récipient lui-même placé dans le micro-onde.
-On fait chauffer quelques instants et on vérifie régulièrement la fonte, en remuant le chocolat, jusqu’à que tout le chocolat soit fondu mais surtout pas brulé.
C'est la meilleure technique de fonte du chocolat blanc -
LES DIFFERENTS PROCEDES DE MISE AU POINT (on dit aussi « tablage », « tempérage » ou « pré-cristallisation »)
5 procédés différents sont utilisés par les professionnels (quand ils n'utilisent pas de tempéreuses automatiques):
1)Premier procédé : Tablage
-La totalité (voire une partie) du chocolat est versée sur le marbre (table de travail) et remuée, jusqu’à ce qu’elle descende à 27 degrés, avec une palette et un triangle.
-Le chocolat à 27 degrés est remis dans le récipient, mélangé à celui se trouvant dans le récipient et l’opération est répétée jusqu’à ce que tout le chocolat soit à 27 degrés –
-A 27 degrés, le chocolat épaissit. On dit qu’il "vaseline".
-Le chocolat est ensuite légèrement réchauffé et fluidifié, en posant le récipient sur la casserole d’eau chaude, jusqu’à 31/32 degrés pour pouvoir être utilisé plus facilement. Avec l'habitude, quelques minutes suffisent - C'est mon mode de mise au point préféré.
oNB : A 32 degrés, si on trempe le revers d'un doigt dans le chocolat, ce dernier ne laisse ni impression de froid ni impression de chaud car c’est la température extérieure du corps humain – Il faut un peu d’habitude pour vérifier la correcte mise au point de cette façon là et la sagesse est tout de même de vérifier la température avec un thermomètre car notre "thermomètre interne" peut varier en fonction de la température de la pièce de travail.
2)Second procédé : Refroidissement au bain-marie froid
-Le récipient contenant le chocolat est posé dans un bain-marie froid et l’ensemble est remué jusqu’à ce qu’il soit redescendu à 27 degrés.
-Le récipient est ensuite posé sur la casserole d’eau chaude et remonté à 31/32 degrés comme ci-dessus.
Le procédé est rapide et pratique pour de petites quantités de chocolat - Avec l'habitude, quelques minutes suffisent -
3)Troisième procédé : Ensemencement
-Seule la moitié du chocolat est fondue au bain-marie. L’autre moitié, finement hachée, est ajoutée, hors du feu, au chocolat fondu qui redescend ainsi à 27 degrés –
-Le tout est ensuite remonté comme ci-dessus.
4) Quatrième procédé :
- Le chocolat haché est versé dans une casserole et très doucement réchauffé sur
feu très doux jusqu'à sa température d'utilisation - Cette façon de faire, facile à mettre
en oeuvre, est difficile à maîtriser et demande une certaine habitude et une attention
constante -
5)Dernier procédé :
-Le chocolat est fondu au bain-marie comme ci-dessus.
-On laisse refroidir le chocolat jusqu’à à 34-35°C pour le noir ou 33-34°C pour le lait, blanc ou coloré.
-On joute 1% de beurre de cacao MYCRYO® (cacao Barry) soit 1g pour 1oo g de chocolat
- Quand le chocolat arrive à la température idéale, 31-32°C pour le chocolat noir ou 29-30°C pour le lait, blanc ou coloré, on peut l'utiliser.
Cette dernière méthode est, celle que j’utilise le plus souvent, pour son côté pratique (bien que je préfère le tablage, pour des quantités importantes) -
Le chocolat a une parfaite fluidité, est parfaitement mis au point, peut être travaillé beaucoup plus longtemps et ne salit pratiquement pas de matériel.
Il arrive que le beurre de cacao présente des grains grossiers qui ont du mal à fondre correctement - On peut soit tamiser très finement le beurre Mycryo avant de l'incorporer soit utiliser un mixer plongeant pour homogénéiser le chocolat (méthode Michalak)
oAfin d’utiliser le chocolat plus longtemps, maintenez-le à 31-32°C pour le noir ou 29-30°C pour le lait, blanc ou coloré en posant le récipient sur un bain-marie tiède ou une légère source de chaleur – Le mieux, bien entenu, est d'utiliser une trempeuse (bain-marie) professionnelle ou un bain-marie électrique, -
Personnellement j'utilise tout simplement un cuit-vapeur correctement réglé, dans lequel je pose mon saladier de chocolat. (température de l'eau vérifiée scrupuleusement)
oTempératures idéales : noir : Fonte à 45/50, tempérage à 27/28, utilisation à 31/32. Lait : fonte 45/50, tempérage, 25 ; utilisation 30. Blanc et colorés : Fonte 40/45, tempérage 25, utilisation028/ 29.
La recette que je vous propose, facile à mettre en oeuvre, vous permettra de réaliser des chardons en vous épargnant la fastidieuse et délicate opération "coulage dans l'amidon".
Elle présente l'immense avantage d'utiliser les alcools du commerce à 40°, les plus faciles à trouver (rhum, Cointreau, Grand-Marnier etc ...)
Les chardons à la liqueur "traditionnels" sont réalisés par trempage dans le chocolat de coques obtenues par la cristallisation périphérique d'une liqueur sursaturée en sucre, après coulage dans des alvéoles formées dans de l'amidon (maïs ou pomme de terre).
Cette technique, longue et délicate (voir ma recette de boules de gommes), nécessite un savoir-faire et un matériel spécifiques (cadres d'amidon, formes prédécoupées, étuve, alcools concentrés à 50 voire 60 degrés ) qui en font un travail essentiellement réalisé par des professionnels (seuls autorisés à mettre en oeuvre des alcools concentrés en vente dans les magasins spécialisés).
D'autres recettes, différentes, utilisables pour la fabrication de chardons, vous sont données plus bas -.
INGREDIENTS (pour des quantités moindres ou supérieures, utiliser une règle de 3)
RECETTE 1 : Intérieur liquide avec légère recristallisation (qui retarde les risques de suintement de la liqueur à travers le chocolat).
Tous les chocolats peuvent convenir pour les coques, noir, lait, blanc, coloré, aromatisé
Pour la réalisation de coques en chocolat, se reporter à ma recette sur ce site) -
Il est possible de colorer et d'aromatiser son chocolat avec des colorants ou aromes spécifiques prévus pour le chocolat (colorants liposolubles et aromes à base d'huile), poudre d'or ou d'argent ...etc.
Eau de source : 165 gr
Sucre : 500 gr
Alcool à 40° (ici Grand-Marnier) : 150 gr
MISE EN OEUVRE :
Peser précisément tous les ingrédients.
Dans une casserole, fondre doucement le sucre avec l'eau - Quand le sucre arrive à ébullition, monter le feu et cuire rapidement.
Cuire à 124 degrés en nettoyant souvent les bords de la casserole avec un pinceau trempé dans de l'eau -
(matière sèche : 82%)
Quand la température est atteinte, ajouter l'alcool dans le sirop SANS REMUER -
Prendre une seconde casserole et verser le sirop de la première casserole, dans la seconde - Renouveler 10 fois cette opération, d'une casserole vers l'autre -
Cette manipulation évite de remuer et frotter le sucre, ce qui risquerait de le faire recristalliser - (voir ma recette de fabrication du sucre massé/coulé) -
Au dernier transvasement, verser le sirop dans un entonnoir automatique et laisser tiédir -
(matière sèche après ajout de l'alcool : 71%) - Temps de refroidissement : environ 1 heure dans une pièce à 20 degrés -
Quand le sirop est à 28 degrés (dans tous les cas inférieur à 30° sinon il ferait fondre le chocolat), à l'aide de l'entonnoir automatique, remplir les coques de chocolat jusqu'à environ 1 mm du bord -
Après 24 heures, le sirop a légèrement cristallisé en surface, ce qui va permettre d'obturer les coques -
Avec un peu de chocolat (pour la facilité et la rapidité de mise en oeuvre, je vous conseille d'utiliser une bouteille en plastique avec bec verseur), verser un peu de chocolat sur les orifices et laisser cristalliser.
Quand le chocolat a cristallisé (10 minutes environ), tremper les boules dans la couverture de chocolat au point (voir mon article sur le sujet) et les poser par 5 ou 6 sur une petite grille -
Laisser refroidir un moment (mais le chocolat ne doit pas cristalliser) et rouler les bonbons sur la grille pour former les picots du chardon (voir aussi ma recette de chardons rhum/raisins) - Plus le chocolat sera froid, plus les picots seront bien formés) -
RECETTE 2 : SANS ALCOOL
Eau : 165 gr
Sucre : 500 gr
Arome : 40 gr
Cuisson : 107 degrés - Matières sèches : 71%
RECETTE 3 (Moins d'alcool)
Eau : 165 gr
Sucre : 500 gr
Alcool : 150 gr
Cuisson : 200 gr -
Cuisson 110 degrés - Matières sèches : 73%
RECETTE 4 AU FONDANT (recette utilisée pour les cerises à la liqueur)
Le fondant se liquéfie, sous l'action de l'alcool, dans les 15 jours environ -
Fondant blanc (voir ma recette) : 500 gr
Alcool à 40° : 150 gr
Fondre le fondant à 35 degrés - Ajouter l'alcool - Tiédir et couler à 28 degrés -
Obturer les coques le lendemain -
ATTENTION :
Je souhaite attirer votre attention sur le fait que l'eau ne bout par partout à la même température. Le degré d'ébulliton de l'eau varie en fonction de la pression athmosphérique, de l'endroit ou du jour.
De ce fait, avec les mêmes ingrédients et un degré de cuisson identiques, les résultats peuvent être sensiblement différents selon l'endroit où sera réalisée la recette.
Par exemple, si l'eau bout à un endroit à 85 degrés, et dans un autre endroit à 100 degrés, une cuisson à 124 degrés ne donnera pas la même concentration finale. Dans certains endroits la croûte de sucre peut être très mince, dans d'autres endroits, très épaisse. Les confiseurs le savent bien et "règlent" leur recette par rapport à l'endroit où ils sont installés.
C'est la raison pour laquelle j'indique le % de matières sèches de la recette car la concentration est une mesure indépendante du temps ou de la température de cuisson. Elle se mesure avec un réfractomètre -
De même, la quantité de sucre cuit pourra influencer la concentration finale (on évapore proportionnellement plus d'eau en cuisant un kilo de sucre qu'en en cuisant 300 gr) -
Pour ces raisons, généralement, on cuit toujours les mêmes quantités de sucre -
Par ailleurs, d'une façon général, il faut savoir que le chocolat noir (pur beurre de cacao) n'est pas étanche et que des échanges permanents se font entre l'intérieur d'un bonbon de chocolat, la température et l'humidité relative de l'endroit où il est stocké - En conséquence, des évolutions de l'intérieur (qui évolue en permanence) peuvent avoir lieu : dessèchement ou remouillement par exemple). Ainsi, il arrive souvent que de la liqueur "perle" à travers le chocolat ce qui implique une consommation relativement rapide ou, comme les chocolats du commerce, une protection par l'emballage du bonbon dans du papier métalique (Mon Chéri, petites bouteilles liqueurs, tonneaux ...)..
L'utilisation, pour l'enrobage, de chocolat au lait ou de chocolat blanc coloré, réduit fortement les risques de "perlage" car ils contiennent du lait en poudre - La matière grasse animale est étanche, ce que n'est pas le beurre de cacao du chocolat noir -
Un très grand classique à confectionner avec les enfants (ou les petits enfants) !
Elles peuvent être réalisées avec du chocolat noir, au lait, blanc ou aromatisé (caramel ou café) -
Recette tirée de mon livre " Les Petits Chocolats de Papy " page 31
INGREDIENTS POUR 180 à 200 PIECES ( En fonction de la grosseur que vous leur donnerez)
500 g de chocolat de couverture au choix
50 g de beurre de cacao
400 g d'amandes bâtonnets
200 g d'écorces d'oranges confites hachées
100 g de pistaches hachées grillées
50 g de riz soufflé
Les proportions peuvent varier, au choix de chacun - Certains confiseurs les réalisent sans orange et augmentent la proportion de riz soufflé -
Le beurre de cacao est destiné à fluidifier la masse pour faciliter le mélange -
Il est possible de réaliser cette recette sans mettre au point le chocolat, dans ce cas la masse sera plus longue à cristalliser -
Tous les chocolats conviennent mais l'utilisation de chocolat faible en matières grasses (dit de laboratoire), très épais, demandera une part de beurre de caco plus importante pour faciliter le mélange -
MISE EN OEUVRE
Préchauffer le four à 200° et torréfier les amandes pendant 10 minutes en les remuant plusieurs fois pour uniformiser la cuisson -
A la sortie du four, laisser légèrement tiédir et mélanger les amandes avec les pistaches, les oranges et le riz soufflé -
Fondre ensemble le beurre de cacao et le chocolat, et mettre au point le mélange -
Verser le chocolat sur les amandes tièdes (25° environ), mélanger à la maryse puis dresser en petits tas, (7 g environ) sur une feuille de papier sulfurisé, à l'aide d'une cuillère à café, ou à la main (pour avoir, ensuite, le plaisir de se lécher les doigts) !
Conseil : Conserver le mélange chocolat/fruits au chaud (devant l'entrée du four, ou dans le bac de la trempeuse ou sur un bain-marie à bonne température, pendant le travail, afin d'éviter une cristallisation trop rapide de la masse -
Laisser reprendre corps au frais -
Très longue conservation à l'abri de la lumière, des odeurs et de l'humidité -
25 g d'armagnac (peut être remplacé par du Whisky ou du rhum brun)
10 g de beurre en pommade
125 g de chocolat au lait (ici : Lactée supérieure Barry 38% cacao)
Chocolat de couverture au choix (noire ou lait) en quantité suffisante (ici couverture extra-bitter 72% Guayaquil de Cacao Barry) pour le chemisage et l'obturation des moules -
Quand le chocolat est à bonne température, remplir les moules à tablettes, les retourner en les tapotant pour les vider, les racler pour enlever l'excédent -
Laisser cristalliser au frais -
Intérieur Ganache marrons/armagnac:
Hacher le chocolat
Dans une casserole, porter à ébullition 65 gr de crème fraîche avec 15 gr de sorbitol.
Quand la crème est à ébullition retirer la casserole du feu - Laisser redescendre la température à 80° puis ajouter le chocolat au lait haché -
Lisser au fouet et laisser tiédir -
Quand la ganache est à 35°, ajouter 10 g de beurre en pommade, 100 g de crème de marrons et 25 g d'armagnac -
Garnir les tablettes à la poche et laisser cristalliser au frais jusqu'au lendemain -
Le lendemain, obturer les moule à l'aide de chocolat de couverture préalablement parfaitement mis au point -
Quand le chocolat a cristallisé, démouler les tablettes
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