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CHANDELEUR : La Fête des Crêpes - Là, Faîtes des crêpes !

LA CHANDELEUR

 

La Fête des crêpes.

Là, faîtes des crêpes !

 

La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne commémorant la Présentation du Christ au Temple et la purification de sa mère.

C’est à partir de la Chandeleur, qui constitue la dernière fête de la période de Noël, que l’on range la crèche.

Instituée par le pape Gélase, pour remplacer les fêtes païennes de la « festa candelarum » où l’on allumait des torches  à minuit en signe de purification, elle fut aussi, du 12 ème au 18 ème siècle, appelée  Fête du  « chant de l’ours » - (sortie d’hibernation) – et l’occasion d’allumer de grands feux de joie à la sortie de l’hiver.

 

Fixée au 2 février, (februa = purifications), elle symbolise le retour à la lumière après les ténèbres hivernales.

Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénites dont la lueur éloigne le Mal et rappelle que le Christ est la lumière du monde. Les chrétiens rapportent ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. C’est à cette époque de l’année que les travaux des champs reprenaient et que les semailles d’hiver commençaient. La transition entre les rigueurs de l’hiver et les promesses du printemps ont fait marquer cette fête par un repas à base de la farine. On utilisait la farine ancienne excédentaire pour confectionner les crêpes et pour, en tout cas on l’espérait, faire venir le froment nouveau.

 

Les crêpes devinrent des symboles de prospérité. On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps et le réveil de la nature après l’hiver.

Aujourd’hui encore, la Chandeleur est surtout connue (avec Mardi Gras) en tant que jour des crêpes . Elle fait partie intégrante de ce que l’on appelle « la cuisine calendaire » où différentes traditions culinaires sont liées aux circonstances (moisons, vendanges…) ou à une fête, fixe ou mobile, du calendrier.

Bien des dictons et superstitions populaires sont attachés à la crêpe, surtout considérée comme source miraculeuse de bonheur, ainsi :

-             Faire sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce d’or dans la main gauche, jusque sur le dessus de l’armoire, permettra de connaître la prospérité pendant toute l’année,

 

-             la première crêpe confectionnée doit être gardée dans une armoire et ainsi les prochaines récoltes seront abondantes et l’on se prémunira contre les insuffisances d’argent.

 

-             Si la mariée fait bien sauter la crêpe, elle sera heureuse en ménage

 

-             Si on offre une crêpe à une poule, on favorise sa ponte.

 

-             Nourrir une pie en lançant une crêpe dans l’arbre, lui permettra de prévenir de l’arrivée du loup et de préserver les habitants de la ferme.

 

 

-             À l'occasion de la Chandeleur, toutes les bougies de la maison devaient être allumées.

L’origine des crêpes se perd dans la nuit des temps, au moment où l’homme, fatigué de consommer des céréales crues, commença à les broyer, à confectionner une pâte, puis à cuire cette dernière sur des pierres chauffées.

 

L’étymologie du mot crêpe vient du latin « crispus » qui veut dire frisé et de « ondé » qui définit le bord de la crêpe.

La crêpe est certainement le met le plus répandu dans le monde : crêpe, banh-xeo, crépiau, panisse, blinis, tortilla, beghrir, brick, samossa, galettes de Grèce, chapatis, Beghrir marocain, fajitas, pancakes, crespelles d’Italie, palatschikens d’Allemagne et d’Autriche, galettes de riz, okonomiyaki, etc …

 Elle se prête à de très nombreuses préparations culinaires.

Elle peut être sucrée ou salée (nommée alors galette), fourrée de toutes les façons possibles (jambons, viandes, poissons, légumes, fruits de mer, fromages divers, fruits …), de crèmes diverses (béchamel, Mornay, pâtissière …) gratinées au four en étant saupoudrées de fromage etc.…

-             Sucrée, elle se marie parfaitement avec les confitures, les alcools ou les liqueurs (notamment le rhum, les liqueurs d’orange : Grand-marnier, Cointreau, Curaçao : crêpe Suzette - ou la Chartreuse : crêpe des chartreux, les marrons glacés – crêpe cévenole – la vanille, etc. … )

La crêpe est avant tout une pâte faite d’œufs et de farine, assouplie par un liquide, généralement du lait.

A ce stade, chaque élément a son importance :

 

Quelques conseils :

 

LES OEUFS :

 

-             Il faut toujours sentir les œufs avant de les vider (ou les casser un par un dans un récipient à part) afin d’éviter de gâcher une préparation par la présence d’un œuf mauvais.

o            Odeur de souffre : Fermentation liée à l’air qui dégage de l’acide sulfurique –

o            Odeur de foin : Contact trop prolongé sur la paille –

o            Odeur de médicament : mauvaise nourriture des poules – Odeur de fromage, poisson : contact pendant le stockage (industriel ou ménager) avec des denrées à odeurs fortes.

-             Ne jamais stocker les œufs à proximité de denrées dégageant de fortes odeurs (poisson, fromage …) car, comme les matières grasses, l’œuf fixe les odeurs.

-             Il faut toujours s’assurer de la fraîcheur d’un œuf :

o            La coquille doit être propre et intacte, sans fêlure, la chambre à air doit être inférieure à 6 mm, le blanc doit être clair, limpide, gélatineux, le jaune doit être exempt de tout corps étranger, le germe ne doit pas présenter de développement.

o            A la casse, plus il s’étale, moins il est frais –

o            Au mirage, plus il est sombre, moins il est frais, le jaune doit être bien centré, la chambre à air doit être peu profonde.

o            A l’immersion (dans une eau salée à 120 gr au litre), l’œuf dit rester bien vertical, au fond du récipient. Plus il remonte, moins il est frais.

 

Pour un litre, on compte en moyenne 20 œufs entiers, 50 jaunes, 30 blancs. Un œuf moyen pèse 53 gr, un jaune moyen pèse 18 gr et un blanc 35 gr.

 

LA FARINE :

 

L’appellation « farine » s’applique exclusivement au produit obtenu par mouture du grain de blé (ou de froment, dont il existe plus de 200 espèces en France). Dans tous les autres cas, elle doit préciser l’espèce du grain broyé (farine de maïs, farine de seigle …).

 

On juge de la pureté d’une farine d’après sa teneur en résidu minéral résiduel après sa calcination (900 degrés pendant 1h30).

 

Plus la farine est blanche, moins elle contient d’impuretés et moins son poids de cendres est élevé.

Pour 100 gr de farine :

 

-             T  45 - Moins de 0.50 g – Très utilisée en pâtisserie, la plus pure

-             T  55 - De 0.50 à 0.60 g – la farine globalement la plus utilisée

-             T  65 – de 0.62 à 0.75 g

-             T  80 – de 0.75 à 0.90 g

-             T110 – de            1 à 1.20 g

-             T 150 – plus de 1.40 g.

 

-             Aspect de la farine : Les conditions de stockage influent directement sur la qualité de la farine. Les lieux d’entreposage et de stockage doivent être dans un état d’hygiène parfait.

 

o            La couleur doit être blanche. Bleutée ou rougeâtre, elle a subi un début d’altération. Si des différences de couleurs apparaissent, c’est que plusieurs farines d’âges différents ont été mélangées.

o            L’odeur doit être légère.

o            Le goût doit être léger, ni âcre, ni amer, ni rance.

o            Le grain de la farine ne doit pas être trop fin car la farine n’absorberait plus d’eau dans des conditions suffisantes.

 

Les autres farines (à ne pas confondre avec amidons et fécules) peuvent éventuellement être utilisées pour la confection des crêpes et galettes, directement ou mélangées avec de la farine de blé en proportions variables.

 

-             La farine d’avoine (mouture des grains d’avoine, elle s’utilise assez mal car elle ne contient pas de gluten et doit être mélangée dans de fortes proportions), la farine de maïs (mouture des grains de blé, riche en matières grasses elle est fragile et rancit vite – elle est la base des tortillas mexicaines), farine de pomme de terre (mouture des pommes de terres desséchées), farine de riz (mouture des grains de riz, base des galettes de riz, sans gluten doit être mélangée), farine de sarrazin (ou blé noir, mouture des graines du sarrazin, utilisée pour les crêpes et galettes en Bretagne et des blinis, peu de gluten, goût riche mais légèrement amer), farine de soja (mouture des résidus de l’extraction de l’huile, valeur nutritionnelle très élevée), farine de seigle (mouture des grains de seigle, très utilisée dans les pays de l’est, elle donne du goût aux préparations), farine d’orge (mouture des grains d’orge, pauvre en gluten, très indigeste, très utilisée pour l’alimentation des nourrissons, elle remplaçait autrefois la farine de blé), farine de millet (mouture des grains de millet), farine de pois chiches (appelée « socca » dans la région de Nice, elle permet de préparer les panisses, galettes frites à l’huile d’olive), farine de châtaigne (très prisée en Corse, sans gluten), farine de noix (forte en goût).

 

LE LAIT :

 

Sans indication de l’espèce animale dont il provient, l’appellation « lait » est réservée au lait de vache.

Dans tous les autres cas, la femelle dont il provient doit être indiquée : lait d’ânesse, lait de chèvre, lait de brebis …

 

On trouve le lait conditionné sous différentes formes et différentes couleurs d’emballages.

 

-             Emballage Rouge : lait entier

-             Emballage Bleu : lait demi-écrémé

-             Emballage Vert : lait écrémé.

 

-             Le lait utilisé pour réaliser les crêpes peut être frais (cru), pasteurisé (chauffé entre 63 et 85 degrés selon le type de pasteurisation puis refroidi rapidement à 4 degrés - toutes les bactéries ne sont pas tuées), stérilisé (chauffé à 115 degrés pendant 7 minutes puis refroidi), UHT (chauffé à 140/150 degrés pendant 2 à 5 secondes), concentré (sucré ou non, à partir de laits d’excellente qualité), desséché (en poudre, meilleure conservation, entier, demi-écrémé ou écrémé, desséché par passage sur rouleaux chauffants ou pulvérisation par courant d’air chaud), aromatisé, congelé.

 

Le lait est une matière vivante, fragile (présence de bactéries lactiques et vitamines).

 

La quantité de lait à utiliser dépendra à la fois de la texture que l’on voudra donner à la pâte, et la qualité d’absorption du liquide, par la farine.

 

QUELQUES ASTUCES POUR REUSSIR LES CREPES :

 

-             Quand on utilise une poêle à revêtement antiadhésif, les crêpes ont une fâcheuse tendance à sécher – Pour éviter cette difficulté, il est nécessaire d’incorporer un peu de beurre fondu dans la pâte à crêpe – De mon point de vue, les meilleurs résultats sont cependant toujours obtenus avec une bonne poêle en fonte ou une poêle en tôle correctement affritée.

-             Vous donnerez un goût inimitable à vos crêpes salées en graissant la poêle avec le gras d’une couenne de porc ou de graisse de canard –

 

-             La pâte à crêpe ne doit pas être trop liquide (au moyen-âge on disait : « ni clérette, ni époisse »–

 

-             Pour vérifier la texture de la pâte, on trempe une louche dans la pâte puis on passe le doigt dessus – comme pour une crème anglaise, la trace doit rester bien nette.

 

 

QUELQUES RECETTES PROFESSIONNELLES DE BASE (utilisées en crêperies):

 

Pâte à crêpe de sarrazin (pour préparations salées):

 

-             Dans un saladier, mélanger intimement 1 kilo de farine de sarrazin avec 40 gr de gros sel gris, 1 cuillère à soupe de miel liquide puis 1 œuf – Tous les ingrédients doivent être à même température.

-             Ajouter 750 gr d’eau et battre la pâte à la main jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène

-             Couvrir la pâte avec 250 gr d’eau et laisser reposer 12 heures minimum –

-             Ajouter 1 litre d’eau et terminer la pâte à crêpe. (on peut remplacer ce litre d’eau par un litre de lait, le procédé reste identique)

 

Pâte à crêpe au froment (pour recettes sucrées)

 

-             Dans une terrine, mélanger intimement 1 kilo de farine T55 avec 550 g de sucre, 25 g de sucre vanillé, 6 œufs moyens, ½ litre de lait et une pincée de gros sel (gris).

-             Ajouter 100 gr de beurre fondu puis ½ litre de lait en plusieurs fois pour éviter les grumeaux.

-             Finir la pâte en ajoutant 1 litre de lait et ¼ de litre d’eau froide –

-             Laisser reposer 12 heures –

-             Bien mélanger la pâte avant utilisation.

 

Cuisson des crêpes :

 

               Les crêpes sont cuites dans des poêles chauffées à 220 degrés –

 

Un truc de pro : mélangez au fouet 1 jaune d’œuf à 250 gr de saindoux pour graisser votre poêle avec un morceau de coton – Vous la rendrez antiadhésive –

 

 Pour les personnes allergiques (aux œufs, au lactose ou au gluten), il existe une recette de pâte sans œuf, sans farine, sans beurre et sans lait, qui donne de bons résultats :

Il vous faudra :

 

300 g de farine de riz

200 g de maïzena

150 g de sucre en poudre

2 à 3 cuillères à soupe d'huile de tournesol (ou autre huile possible en fonction de l’allergie)

1 litre de lait d’amandes (ou 750 g de lait de coco et ¼ de litre d’eau, ou 1 litre de lait de soja)

Huile de tournesol pour la cuisson

 

 

Mélangez dans un saladier ou dans le bol d'un robot la farine de riz et la Maïzena avec le sucre en poudre.

 

Ajoutez le lait choisi et l'huile de tournesol. Le mélange doit avoir la même consistance qu'une pâte à crêpe normale. S'il est trop épais ajoutez de l'eau et mélangez. Laissez reposer la préparation au moins 2 heures.

 

Faites cuire les crêpes dans une poêle antiadhésive avec de l'huile de tournesol ou une autre huile possible en fonction de l’allergie. autre autorisée. Sucrer suivant le goût.

 

 

QUELQUES IDEES AUTOUR DES CREPES :

 

De par sa composition (œuf, lait, farine, sucre) la pâte à crêpe s’apparente à la pâte à tarte ou à la crème pâtissière et peut faire l’objet de traitements particuliers pour changer la présentation traditionnelle.

 

Ainsi, on peut la mouler entière sur un support en verre ou en plastique et la cuire au micro-onde pendant environ 1 minute à 1 m 30. crepe-au-chocolat4-copie-1.jpg

Découpée en petits disques cuits de la sorte, elle se transformera en tuiles croustillantes, en corolles ou en cornets qui pourront ensuite être fourrés.

 

Elles remplaceront agréablement et rapidement la pâte feuilletée avec les saucisses à l’apéritif

 

Garnies puis coupées en tronçons, elles se transformeront en sushi garnis de toute préparation au choix. SUShi de crepe7

 

crepe charlotte aux fraises2Cuites au four, sur des feuilles de transfert pour biscuit, elles deviendront imprimées.

 

Fripées juste après cuisson au four, elles serviront de joli drapé pour entourer vos entremets.

 

Coupées en lanières, cuites au micro-onde, elles deviendront « mikado » de crêpes à servir à l’apéritif (version salée) ou au dessert en accompagnement d’un dip.   mikado-de-crepes.jpg

 

Roulée et farcies, coupées à 1 cm d’épaisseur après passage au frigo, elles agrémenteront la périphérie d’un entremet en remplaçant le biscuit roulé.

 

Un surplus de pâte pourra être cuit et remplacera, sur le pouce, une crème pâtissière que l’on aromatisera.

 

 

 

Il ne me reste qu’à vous souhaiter un bon appétit.

 

 

Bonnes crêpes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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LA CREME ANGLAISE, SON DECOR ET SES VARIANTES

 

Bluffez vos invités en décorant votre crème anglaise !

Si tout le monde (ou presque) connait la crème anglaise (dite aussi crème française ou sauce à la vanille) très peu de personnes savent que l'on peut la décorer en surface !

La technique, simple, est surtout utilisée en présentation d'apparat -

L'occasion pour moi de vous transmettre ce procédé et de donner quelques variantes et astuces pour réussir cette crème de base, que certains peinent encore à réaliser.

Crème anglaise de base :

INGREDIENTS POUR 1 LITRE DE LAIT

1 litre de lait

(Utiliser de préférence du lait entier qui donnera plus de velouté et d'onctuosité à la crème.)

8 à 10 jaunes d'œufs fraichement clarifiés

(L'onctuosité finale de la crème dépend du nombre de jaunes utilisés. Pour obtenir une crème très onctueuse et nappante, augmenter la quantité de jaunes -)

200 à 250 g de sucre semoule -

(Utiliser un sucre à granulation fine. La quantité de sucre est variable, elle varie de 200 à 500 g par litre de lait - 0.250 kg de sucre pour un litre de lait correspond à une moyenne. Il est possible d'en ajouter moins ou de remplacer partiellement le sucre par un édulcorant. Pour une crème au caramel ou au praliné, on réduit toujours, partiellement ou totalement la quantité de sucre)

2 gousses de vanille (ou 5 à 10 g d'extrait de vanille liquide ou en poudre)

MISE EN OEUVRE

1) Gratter et racler les gousses de vanille et les ajouter au lait avec la moitié du sucre -

2) Bouillir le lait sucré vanillé dans une grande casserole -

3) Clarifier les œufs (séparer les blancs des jaunes) -

4) Dans un saladier, blanchir les jaunes avec le sucre restant en utilisant un fouet - Verser progressivement le sucre sur les jaunes et fouetter immédiatement pendant environ 2 minutes jusqu'à ce que l'appareil forme une sorte de ruban homogène lorsqu'on soulève le fouet.

----> ne jamais laisser le sucre en contact avec les jaunes sans mélanger immédiatement car le sucre "brûle" les jaunes en formant des petits cristaux insolubles.

5) Verser progressivement le lait bouillant sur les jaunes blanchis tout en remuant à l'aide du fouet afin d'éviter une éventuelle coagulation des jaunes par un ajout massif de lait très chaud -

6) Remettre le mélange dans la casserole

7) Préparer un second saladier

8) Cuire la crème "à la nappe" : Remettre la casserole sur feux doux sans cesser de remuer (pour que l'appareil ne coagule pas sur le fond) avec une cuillère en bois en portant le mélange à une température de 85/86 degrés (vérifier au thermomètre).

----> La crème anglaise doit être cuite lentement, son épaississement n'en sera que plus important

----> Quand la température optimale de cuisson est sur le point d'être atteinte, la fine pellicule mousseuse, qui s'est formée au moment de l'incorporation du lait, disparait.

----> En aucun cas la crème ne doit atteindre le degré d'ébullition qui provoquerait la séparation des protéines coagulées, du liquide -

9) Vérifier l'à-point de la cuisson de la crème : Soulever un peu de crème avec la spatule, incliner légèrement la spatule et tirer un trait horizontal avec le doigt. Le passage du doigt doit rester nettement visible.

10) Verser immédiatement la crème dans un autre saladier en la chinoisant au travers d'une passoire en métal afin de créer un choc thermique qui va stopper la cuisson et débarrasser la crème de ses éventuels grumeaux -

----> Pour reprendre une crème "floculée", c'est-à-dire coagulée par l'ébullition, la fouetter vigoureusement pour disloquer les flocons et la chinoiser dans un autre récipient -

11) Refroidir la crème le plus vite possible en la remuant régulièrement pendant son refroidissement -

----> La montée en température de la crème à environ 85 degrés ne la stérilise pas. Cette crème doit être refroidie rapidement, conservée au réfrigérateur à 3 degrés, et doit être utilisée dans les 24 heures qui suivent la réalisation.

NB : On peut réaliser une crème moins riche en remplaçant une partie des œufs par un peu de farine de maïs (Maïzéna),de fécule de pomme de terre ou de crème de riz. Cette crème présente l'avantage de ne pas se déstructurer si on la fait bouillir.

LE DECOR SUR CREME ANGLAISE

Très peu de gens le savent, mais il est particulièrement facile de réaliser un décor  (certes éphémère) sur la surface de la crème anglaise -

Ce décor peut être réalisé au feutre alimentaire, au pinceau, à l'aérographe - On peut réaliser le décor en s'aidant d'un pochoir ou le réaliser à main levée -

Le décor peut être monochrome ou polychrome -

On utilise généralement de la crème anglaise colorée (ce que j'ai fait pour illustrer mon article) mais on peut aussi, utiliser au choix : des sirops colorés, de la confiture, du lait coloré .....

Le processus est simplissime :

1) Réaliser la crème anglaise comme indiqué ci-dessus en réservant un peu de crème que l'on coloriera pour réaliser le décor -

2) Verser la crème froide en fond d'assiette, ou en fond de plat -

3) Mettre les assiettes au congélateur 30 minutes minimum pour durcir la crème

4) Réaliser le décor - Ici j'ai utilisé des pochoirs "maison" en calque polyester indéchirable et complété les dessins avec des pinceaux -

5) Quand le(s) décor (s) est réalisé(s), poser éventuellement le gâteau ou l'entremet à déguster

6) Laisser décongeler dans un endroit frais ou au frigo -

 

CONSEILS :

-----> Le décor ne doit pas être réalisé trop longtemps à l'avance afin que ce dernier, à la longue, ne se mélange à la crème

-----> Les assiettes sont, de préférence, sorties du congélateur juste avant de réaliser le décor -

-----> Je vous conseille d'ajouter un peu de gélatine (hydratée et pressée) dans votre crème chaude, ce qui évitera à la crème (en fonction de sa composition) de se déstructurer à la décongélation et lui donnera une meilleure tenue ce qui facilitera le service à l'assiette.

-----> Déplacer les assiettes ou le plat avec précaution pour ne pas effacer le décor -

 

 

LA CREME ANGLAISE, SON DECOR ET SES VARIANTES LA CREME ANGLAISE, SON DECOR ET SES VARIANTES LA CREME ANGLAISE, SON DECOR ET SES VARIANTES
LA CREME ANGLAISE, SON DECOR ET SES VARIANTES LA CREME ANGLAISE, SON DECOR ET SES VARIANTES

Le décor reste fragile -

Déplacer les assiettes en évitant de les pencher pour ne pas détériorer le décor -

LES PRINCIPALES VARIANTES DE LA CREME ANGLAISE

Sauf indications contraires, les quantités sont indiquées pour 1 litre de crème anglaise - Pour des quantités plus ou moins importantes, utiliser une règle de 3 -

Ce sont, là aussi, des quantités moyennes que l'on peut modifier en fonction de son goût personnel.

 

Crème anglaise à l'alcool :

Ajouter 50 g d'alcool dans la crème froide (Kirsch, Cointreau, Grand-Marnier, Rhum brun, Mirabelle, Poire Williams, etc ....)

 

Crème anglaise amande/Cointreau :

Bouillir ensemble 200 g lait avec 250 crème fraîche et 150 lait amande - Réaliser la crème avec ce mélange, 6 jaunes et 200 g de sucre - A froid ajouter 50 g Cointreau -

 

Crème anglaise ananas /Coco :

Remplacer le lait par 750 g de jus d'ananas et 250 g de lait de coco -

 

Crème anglaise Banane :

Bouillir ensemble 200 g pulpe banane avec 300 crème fraîche - Réaliser la crème avec ce mélange, 8 jaunes et 150 g de sucre

 

Crème anglaise au Café :

Se réalise grains de café écrasés -Bouillir avec le lait, infuser 15 mn et chinoiser - Peut également se réaliser avec extrait de café ou café soluble ajouté indifféremment dans le lait chaud ou froid -

 

Crème anglaise au Calvados :

Ajouter 90 g de Calvados dans la crème froide

 

Crème anglaise à la Cannelle :

Bouillir le lait avec 4 bâtons de cannelle - Infuser 15 minutes et chinoiser -

 

Crème anglaise au Caramel :

Cuire 250 g de sucre au caramel à sec, décuire avec 250g de crème fraîche bouillante et réaliser la crème avec 1 litre de lait et 8 jaunes -

 

Crème anglaise au Caramel au beurre salé (autre méthode) :

Remplacer le sucre par une même quanité de caramel au beurre salé -

 

Crème anglaise au Champagne :

Faire la crème avec 250 g de Champagne à frémissement (sans bouillir), 8 jaunes blanchis avec 200 g de sucre puis ajouter à chaud 500 g de crème fraîche bouillie - Chinoiser - 

 

Crème anglaise à la Châtaigne :

Ajouter 200 g de liqueur de châtaigne dans la crème froide

 

Crème anglaise au Chocolat :

Ajouter 150 g de chocolat de couverture, 60 g de cacao poudre ou 50 g de pâte de cacao dans le lait chaud -

 

Crème anglaise au Citron :

Ajouter 4 zestes râpés dans la crème froide

 

Crème anglaise à la Citronnelle :

Bouillir le lait avec 100 g de bâtons de citronelle hachés - Infuser 15 minutes et chinoiser -

 

Crème anglaise au Coco :

Ajouter 250 g de pulpe de coco dans la crème froide

 

Crème anglaise à la Confiture de lait :

Remplacer le sucre par une même quantié de confiture de lait -

 

Crème anglaise aux Epices :

Boullir le lait avec 40 g d'épices à pain d'épices - Infuser 15 minutes puis chinoiser

 

Crème anglaise Gélifiée :

Ajouter plus ou moins de gélatine réhydratée et pressée dans la crème chaude en fonction de la texture désirée

 

Crème anglaise au Gingembre :

Ajouter 40 g de gingembre frais dans la crème chaude - Infuser 15 minutes puis chinoiser la crème -

 

Crème anglaise à la Mandarine :

Remplacer le lait par 500 g de jus de mandarine, 250 g de lait et 250 g de crème fraîche liquide -

 

Crème anglaise à la Menthe :

Bouillir le lait avec 10 feuilles de menthe fraîche - A froid, compléter par de l'alcool ou du sirop de menthe selon la force souhaitée

 

Crème anglaise au Miel :

Ajouter 150 g de miel liquide dans la crème chaude -

 

Crème anglaise au Nougat : 

Diluer 100 g de pâte de nougat dans la crème chaude -

 

Crème anglaise à l'Orange :

Bouillir ensemble 200 g de jus d'orange avec 800 crème fraîche et 4 zestes râpés - Réaliser l'anglaise avec 10 jaunes et 200 g de sucre

 

Crème anglaise Passion/Ananas :

Remplacer le lait par 700 g de jus d'ananas et 300 g de jus de fruits de la passion

 

Crème anglaise à la Pistache : 

Diluer 100 à 120 g de pâte de pistache dans la crème chaude

 

Crème anglaise au Poivre de Séchouan :

Infuser 15 g de poivre écrasé, dans le lait bouillant - Infuser 15 minutes -

 

Crème anglaise au Praliné :

Diluer 200 g de praliné dans le lait chaud

 

Crème anglaise à la Réglisse :

Bouilir le lait avec 8 bâtons de réglisse - Infuser 1 heure puis chinoiser - Peut se réaliser avec de la pâte de réglisse -

 

Crème anglaise à la Rose :

Ajouter 100 g d'eau de rose dans la crème froide

 

Crème anglaise au Safran :

Infuser 1 g de pistils de safran (ou de safran moulu) dans le lait chaud pendant 15 minutes -

 

Crème anglaise au(x) Thé(s) :

Infuser du thé (sachet ou vrac) dans le lait bouillant pendant 1 heure - Chinoiser et réaliser l'anglaise normalement -

 

Crème anglaise au Thym  frais:

Bouillir le lait avec 40 g de thym frais - Infuser 1 heure - Chinoiser et réaliser l'anglaise normalement -

 

Crème anglaise à la Violette :

Bouillir 500 g de lait et 500 g de crème fraîche avec 300 g de fleurs de violette - Infuser 15v minutes puis réaliser l'anglaise avec 10 jaunes et 200 sucre - Peut se réaliser en ajoutant du sirop de violette dans la crème froide -

 

Crème anglaise au Whisky :

Ajouter environ 50 g de whisky dans la crème froide

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LES GAVOTTES  (CREPES DENTELLES)
 
Elles vous seront indispensables en accompagnement d'une glace, d'un café ou d'un thé et pour réaliser le croustillant d'un gâteau (trianon ou royal …).

Pour 50 gavottes environ :
  • 125 g de farine (T45 ou T55)
  • 3 oeufs (1 entier et 2 jaunes)
  • 125 g de sucre semoule
  • 2 sachets de sucre vanillé
  • 100 g de lait
  • 300 g d'eau
  • 1 pincée de sel
 

MISE EN OEUVRE

Peser tous les ingrédients.
Dans une casserole, faire bouillir le lait, le sel, la vanille et le sucre - Réserver et laisser tiédir.
 
 
Dans le mixer, battre quelques instants la farine et les oeufs, ajouter petit à petit le mélange de lait tiède. Réserver 12 heures au frigo.
 
Après repos, détendre l'appareil avec l'eau.
 
 
Beurrer très légèrement une crêpière, verser une petite louche d'appareil, répartir le plus finement possible.
 
Cuire quelques instants puis retourner la crêpe pour terminer la cuisson.

Poser la crêpe sur la planche à découper et la couper en 4 bandes d'environ 7 à 8 cm de largeur puis couper ces bandes par la moitié.

(on peut aussi couper la crêpe en carré avec un "cercle" à entremet carré,utilisé comme coupe-pâte.)

 
Enrouler immédiatement ces crêpes carrées sur des lames de petits couteaux ou des bâtonnets pour glace (ou à défaut les enrouler sur elles-mêmes en les aplatissant un peu). Recommencer autant de fois que nécessaire jusqu'à épuisement de la pâte.
Retirer de la lame de couteau lorsque les gavottes sont froides.
Disposer toutes les gavottes sur la plaque du four et mettre dans le four éteint pour sécher complètement les gavottes pendant environ 1h30 à 2 heures à four très doux (50° environ) ou 8 à 10 minutes à 150° en surveillant la couleur - Les gavottes doivent être croustillantes et bien sèches -
Stocker au sec.

 

Elles se conserveront plusieurs semaines au sec

 

 

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galette-des-rois.jpg           

 

 

REUSSIR SA GALETTE



 

« J’aime la galette,  

Savez-vous comment ?

Quand elle est bien faite, avec du beurre dedans !  

   

Ces quelques mots résument rapidement l’essentiel de cette pâtisserie.  

 

La tradition du tirage des rois se perd dans la nuit des temps.  

De nos jours, la fête religieuse évoquant la venue des rois mages et la naissance de l’enfant Jésus (la symbolique de la fève) a laissé place à une tradition gourmande qui déroule, non plus seulement au moment de l’Epiphanie, le 6 janvier, mais dure tout le mois de janvier.  

En France, on trouve des gâteaux différents selon que l’on se situe dans les pays de langues d’oc, ou de langues d’o-il (la distinction se faisait selon la façon dont on prononçait le « oui » - C’est d’ailleurs le o-il qui évoluera en « ou-il » puis donnera le « ou-i » de la langue française). : Brioche ou gâteau des Rois de Bordeaux ou de Limoux (dont la forme en couronne rehaussée de fruits confits ou de sucre gros grains symbolise les couronnes royales et leurs joyaux), fougasse, pain de Modane, galette sablée dans l’ouest etc …  

galette sablée praliné

La galette la plus répandue et préférée des français est la galette dite « parisienne », à base de pâte feuilletée, servie sèche ou fourrée d’une crème d’amandes ou d’une crème frangipane (qui aurait été inventée par le Marquis de Frangipani) dont la réussite nécessite le respect de quelques petites astuces simples.  

 

La pâte feuilletée :  

On trouve trace de gâteaux feuilletés dans la Grèce antique. galette des rois poires amandes 

La pâte feuilletée est constituée de couches successives de pâte et de matière grasse, obtenues par pliage.

Pendant la cuisson, l’eau contenue dans la détrempe se transforme en vapeur d’eau, décolle et soulève chaque feuillet de pâte rendu imperméable par la fonte de la matière grasse, donnant ce pliage en accordéon si caractéristique.  

Cette pâte est généralement réalisée à 6 tours, mais peut en comporter plus, ou oins : souvent 4 pour le feuilletage « à galette », 7 pour des pâtes contenant des proportions de matières grasses importantes.  

   

Pour réaliser votre galette, vous pourrez confectionner vous-même votre pâte ou l’acheter toute prête.

Si vous l’achetez toute prête, préférez une pâte pur beurre et sans vinaigre. Les pâtes industrielles en contiennent beaucoup, ce qui confère un goût très désagréable à la dégustation.  

Achetez la plutôt surgelée, en pâton, plutôt que pré-étalée (souvent trop fine) ou commandez-la chez votre boulanger.

 

Si vous la réalisez vous-même, ces quelques conseils peuvent vous aider :  

Comptez 500 gr de pâte pour une galette moyenne.  

Plusieurs méthodes de fabrication sont à votre disposition pour réaliser votre pâte.

Pour mémoire :

La méthode simple ou feuilletage traditionnel : la matière grasse est enveloppée dans la détrempe.

La méthode « inversée » ou feuilletage hollandais : la détrempe est enveloppée dans la matière grasse. Moins utilisée que la précédente, elle permet d’obtenir des gâteaux plus légers, très friables, elle rétrécit moins, le temps de repos avant cuisson est quasiment inexistant, elle ne croûte pratiquement pas.  

    La méthode rapide ou feuilletage écossais, ou feuilletage « 3 minutes »: Tous les éléments sont mélangés grossièrement dès le départ. Ce feuilletage se caractérise par sa grande rapidité de fabrication. Elle convient très bien pour la galette mais sa pousse et sa légèreté sont un peu moins importantes que dans les méthodes précédentes. Elle est utilisée sans attendre –

    galette abricot amande copie   

 

La farine :

Préférez une pâte à forte teneur en gluten, type 45, ou de la farine de gruau.

 

Le sel : Préférez du sel fin qui relévera la pâte et lui donnera une jolie couleur à la cuisson.

     galette des rois en verrine  

La matière grasse : Préférez un beurre de très bonne qualité à une matière grasse végétale, mais le choix dépendra de plusieurs facteurs : Qualité gustative, température des locaux, souplesse qui permettra d’avoir une couche ininterrompue de corps gras et qui ne se rompra pas au tourage.

Il y aura lieu de ne pas utiliser un poids de matière grasse plus important que celui de la farine.

Préférez, si vous en trouvez, du beurre de tourage qui, moins riche en eau, donnera un résultat meilleur.

     

La pâte sera étalée en forme de croix de manière à obtenir un petit dôme de pâte au centre et 4 languettes plus longues.  

La matière grasse sera disposée au centre puis chaque « langue de pâte » sera posée sur la matière grasse puis la pâte sera étalée au rouleau afin de réaliser le premier tour.

Détrempe et matière grasse seront à même température afin que leur densité soit égale et ne pas faire passer la matière grasse à travers la pâte.  

Entre chaque tour, la pâte sera entreposée dans un sac plastique et placée au réfrigérateur pendant au moins 30 minutes.

Le nombre de tours réalisés seront marqués en enfonçant les doigts dans la pâte.  

    galette glacée 2   

Laminage de la pâte :

La pâte est laminée entre 3 et 5 mm d’épaisseur.

Pour obtenir un laminage régulier, coupez des bandes d’environ 5 x 30 cm dans du carton que vous disposerez de part et d’autre de la pâte. Leur nombre dépendra de l’épaisseur que vous voudrez obtenir en les superposant les unes sur les autres.

Laisser tomber régulièrement la pâte en cours de laminage, sur le plan de travail – De sorte, la pâte se rétractera sur le plan de travail et pas en cours de cuisson.

 

Quelques variantes de pâtes feuilletées (pour réalisation de la détrempe) :  

 

Feuilletage café : dissoudre 3 cuillères à soupe de café soluble pour 250 gr d’eau.

Feuilletage chocolat : Ajouter 10% de cacao poudre par rapport au poids de la farine.

Feuilletage pistache : Ajouter 30% de pâte de pistache par rapport au poids de la farine.

Feuilletage vanille : Ajouter environ 3 cuillères à soupe de vanille liquide pour 250 gr d’eau

Feuilletage à la crème : Remplacer 180 gr d’eau par 200 gr de crème fraîche

 

Garniture : La garniture sera posée refroidie afin de ne pas fondre le beurre de la pâte –

 

Elle peut être une crème d’amandes (même poids de beurre, de sucre glace, d’amandes, d’œufs + 1 arome rhum ou amande amère + un peu de fécule) ou d’une crème frangipane (crème d’amandes + 30% de crème pâtissière).

Préférer les amandes de Provence (si vous en trouvez) ou d’Espagne aux amandes de Californie, moins goûteuses. Le goût des amandes (ou des fruits secs) sera rehaussé par une torréfaction de 10 minutes environ dans un four préchauffé à 180/200 degrés –

   

Pour changer la nature de la garniture, elle peut être par exemple :

Poires/amandes :  

Pommes caramel au beurre salé :

Pommes fraises :

Pommes framboise :

Café/noix

Raisins/rhum

Marrons/rhum

Amandes/noisettes

Pruneaux Armagnac

Pistache /griottes/kirsch

Praliné/griottes/kirsch

Pommes poire/Calvados

Poire chocolat

Fleur d’oranger/fruits confits ou fruits moelleux  

Aromatisée à l’alcool : 5% du poids de la crème, soit 25 gr d’alcool (Cointreau, Grand-marnier, Rhum, Marasquin, Kirsch, Grand-Marnier …) pour 500 gr de crème frangipane.

Etc …

 

    galette pommes vertes 2 

Pour obtenir une galette régulière, l’astuce consiste à disposer une première abaisse de pâte sur une assiette creuse, de disposer la garniture au centre de l’assiette puis, après avoir posé un peu d’œuf battu sur le tour de la première abaisse (2 cm de large environ) de coller l’autre abaisse de pâte.

Aujourd'hui, on trouve des galettes en coeur, en couronne, carrées ....

 

Il y aura lieu d’appuyer fermement sur les bords afin de souder hermétiquement les abaisses et éviter à la garniture de s’échapper à la cuisson.

Poser dessus la plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé puis retourner l’ensemble.

L’assiette sera utilisée comme gabarit pour découper la galette.

La découpe de la pâte sera fait par un tranchage net afin que les bords montent ensuite régulièrement à la cuisson et sans coulure d’œuf.

Le retournement de la pâte ainsi effectué évitera l’ovalisation de la galette et le rétrécissement de la partie supérieure à la cuisson.

Les rognures seront conservées précieusement, superposées mais non mélangées en boule. Parsemées de fromage ou de concentré de tomate, torsadées, elles feront d’excellents amuse-bouche.

 

La dorure :

La dorure eut être réalisée avec tout produit contenant des protéines qui bruniront sous l’effet de la chaleur (lait, lait sucré, eau sucrée, œuf …)

Je préfère utiliser de l’œuf battu qui sera également utilisé pour coller les abaisses.

La galette sera dorée 2 fois de la même façon – Pour la dorure, l’œuf sera dilué dans un peu d’eau, de crème fraîche ou de lait, ce qui lui permettra de brunir moins rapidement.

Je vous conseille de décorer votre galette après un entreposage au frigo d’environ 30 minutes et après le séchage de la seconde couche de dorure. Le dessin sera ainsi plus net.

 

     galette glacee 1

Le repos : La galette sera entreposée au frigo, ou mieux au congélateur, au moins 1 heure avant cuisson – Cette précaution permettra d’assurer un bon collage des abaisses et évitera une rétractation à la cuisson (échappement de la garniture).

Le décor : Il sera réalisé à la fourchette ou la pointe d’un couteau d’office après entreposage de la galette dorée 2 fois à 20 minutes d’intervalle, au frigo.

 

La cuisson :

La galette sera piquée à l’aide d’une aiguille afin de favoriser le passage de la vapeur durant la cuisson. Cette précaution évitera l’éclatement et l’échappement de la garniture en cas de collage insuffisant.

Elle se fera sur plaque recouverte de papier cuisson ou nue. Dans ce dernier cas, elle se fera sur plaques mouillées, ce qui immobilisera la pâte et lui évitera de se rétracter. Le graissage n’est pas nécessaire car la matière grasse de la pâte sera suffisante pour éviter le collage.

La cuisson sera réalisée à 230 degrés jusqu’au début de la coloration puis à 200 degrés –On peut aussi préchauffer à 230 degrés et baisser à 190/200 degrés lors de l’enfournement.

5 minutes avant la fin de la cuisson, la galette sera saupoudrée de sucre glace ou glacée au pinceau avec un sirop de sucre (2 fois le poids d’eau en sucre, porter à ébullition)

Le sucre glace du commerce contenant environ 5% de fécule, un glaçage au sirop sera préféré pour éviter les traces blanchâtres sur le décor.

 

La conservation :

 

La galette cuite sera débarrassée sur une grille dès sa sortie du four afin d’éviter le ramollissement de la pâte à cause de la vapeur d’eau se trouvant sous le dessous de la pâte, entre la plaque et la galette.

 

Si vous n’utilisez pas votre pâte le jour même, la détrempe devra être réalisée avec un peu moins d’eau pour éviter un relachement rapide de la pâte.

Une remise en température de la pâte sera observée après son entreposage en frigo afin d’éviter le déchirement et les crevasses au moment du tourgae.

Pour une bonne conservation, préférer le congélateur (3 mois maximum) plutôt que le frigo où la pâte, enfermée dans un plastique,  risque de s’oxyder et de présenter des piqures noirâtres au bout de 3 jours.

Vous pouvez congeler la galette crue. Le feuilletage se prête admirablement à la congélation en boite hermétique pour éviter le dessèchement de la pâte et peut être, dès sa sortie du congélateur, doré et rayé.

 

 

Bonne dégustation.

 

REUSSIR SA GALETTE DES ROIS

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Une crème de caramel façon beurre salé, sans beurre ni crème fraîche !

Une création originale !

 

INGREDIENTS POUR 2 POTS

130 g de lait d'amandes bio

70 g d'huile neutre de coco bio (chez ACTION - marque Bio Wise - ou au rayon diététique des supermarchés mais elle y est beaucoup plus chère)

50 g de sirop de glucose (revendeurs de produits pâtissiers ou au rayon aides pâtissières des supermarchés)

150 g de margarine bio (Fruit d'Or bio Tartine et cuisson, sans colorant )

10 g de lécithine de soja bio (Gerblé)

200 g de sucre

3 g de sel

MISE EN OEUVRE

Dans une casserole, porter à ébullition environ 1/3 du lait d'amande. Quand le lait bout, ajouter la lécithine de soja et la fondre hors du feu jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène.

Le résultat possède la texture d'une béchamel plus ou moins épaisse en fonction de la quantité de lait utilisée. Si on utilise de la lécithine en pâte, cette étape n'est pas nécessaire.

Ajouter : le reste de lait d'amande, l'huile de coco, le sirop de glucose, la lécithine, le sel et la margarine - Porter à ébullition puis réserver au chaud -

 

Dans une casserole à fond épais, fondre doucement jusqu’au caramel (sans eau) les 200 g de sucre -

Quand il commence à se liquéfier, le tourner doucement avec une cuillère en bois pour uniformiser la cuisson et la coloration jusqu'à ce qu'il atteigne une couleur caramel et qu’une petite fumée s’en dégage (on dit « cuire à la petite fumée) –

C’est le signe que le caramel est à bonne concentration et température –

[Si vous n’avez pas l’habitude de cuire du caramel à sec, procéder en 3 fois : 100 g de sucre jusqu’au caramel clair, puis ajout de 50 g de sucre supplémentaire avec cuisson jusqu’au caramel clair puis ajout des derniers 50 g avec cuisson jusqu’au caramel –

Procéder ensuite comme ci-dessus. Cette façon de faire présente moins de risques de cristallisation et de "sablage" du sucre –]

Quand le sucre est à bonne coloration, ajouter le mélange lait d'amande chaud, en 3 fois (attention, aux risques d'éclaboussures) et bien mélanger -

Continuer de cuire environ 1 minute pour homogénéiser le caramel puis mettre en pots -

 

 

 

 

 

 

Obturer comme une confiture -

 

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Délicieux et simple à réaliser il apporte couleur et saveurs aux plats.

Bien meilleur que le concentré industriel. Nombreux sont les cuisiniers qui le réalisent eux-mêmes.

On distingue :

Le concentré de tomate simple : entre 12 et 15% de matières sèches

Le double concentré de tomate : Entre 25 et 30% de matières sèches

Le triple concentré de tomate : Plus de 35% % de matières sèches

Ces taux se mesurent, comme la confiture, à l'aide d'un réfractomètre.

 

Pour 1000 g de concentré environ (fonction de la teneur en matières sèches désirée)

6 kilos de tomates mûres

5 oignons moyens

10 cayeux d'ail

250 g de carottes

50 g de sucre

5 branches de thym

5 branches de romarin

Huile d'olive en quantité suffisante

30 g de Sel et 10 g de poivre.

MISE EN OEUVRE

 

Préparer un grande casserole d'eau bouillante et un saladier d'eau froide.

Plonger les tomates une par une pendant 30 secondes après les avoir incisées en croix, dans l'eau bouillante, puis les plonger quelques instants dans l'eau froide pour les peler plus facilement.

Les couper grossièrement - Réserver -

Dans un faitout, faire revenir quelques instants les oignons émincés puis ajouter les gousses d'ail écrasées et les carottes coupées en morceaux -

Ajouter les tomates, le thym, le romarin, le sucre, le se l et le poivre.

 

 

 

Porter doucement à ébullition puis cuire 1 heure à petits frémissements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au bout d'une heure, retirer le thym et le romarin puis mixer finement (blender ou mixer plongeant) pendant quelques minutes.

Selon le choix de chacun, il est possible de chinoiser ou non le coulis de tomate. Personnellement, je ne le fais pas.

Verser le coulis dans la lèche-frites du four et le dessécher 12 heures dans un four préchauffé à 60° - Personnellement j'ai l'habitude de les mettre au four le soir jusqu'au lendemain matin

Au terme de ce laps de temps, le coulis a, au moins, réduit de moitié -

Vérifier la teneur en matières sèches au réfractomètre.

En fonction de la concentration désirée (concentré simple, double ou triple) poursuivre ou non le dessèchement.

 

 

Mettre en pots et stériliser ou congeler selon choix.

 

NB : Disposant d'une très grande capacité de stockage, je préfère congeler en petits pots (type Tupperware).

 

 

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